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ACROBATES La brèche /Du 27 au 29 mars Cirque a cherbourg !

ACROBATES La brèche /Du 27 au 29 mars  Cirque a cherbourg !

ACROBATES

La brèche
Du 27 au 29 mars I Cirque
Jeu 27 I 19h • Ven 28 I 20h30 • Sam 29 I 20h30

Ouverture de billetterie le 23 novembre
T
arifs B de 7 à 20 €

Le propos


Acrobates célèbre le rapport à l’apesanteur, au temps qui s’étire, au souvenir et à la vie. Ce spectacle parle d’humanité car au-delà même du mouvement, l’acrobate se dévoile, expose ses
failles et se livre au public à livre ouvert. C’est une manière différente d’aborder l’espace, d’aborder la vie : une énergie, un jet d’adrénaline.

Acrobates est une ode à la vie, à l’amitié, à la tendresse.
Ce spectacle raconte le long et tumultueux voyage vers l’âge adulte. Deux silhouettes traversent des mondes oniriques et parallèles, un menhir, une forêt de fougères, une mangrove, une boite noire avant de revenir à la lumière du jour. Un peu comme si les deux acrobates du spectacle, tombés dans un film de Miyazaki, devenaient les personnages d’une quête universelle. C’est une célébration de l’acrobatie qui démarre sur un deuil mais s’achève sur la naissance de deux interprètes dont l’énergie vitale nous transporte. Ils dansent l’acrobatie et la vie. Ici, la fiction et le réel se croisent. Acrobates est une partie
de leur histoire.

Les notes d’intention


ALEXANDRE FOURNIER

L’acrobatie

Un moyen d’explorer ses limites, une façon de se déplacer dans l’espace.
C’est une façon de vivre au quotidien et de penser « libre » de tout explorer avec notre corps dans l’environnement où il se trouve, quel qu’il soit. C’est une énergie. Un jet d’adrénaline que l’on peut déclencher quand il nous plait. Une absence de règles face aux lois métaphysiques. Maintes et maintes fois l’homme pousse ses limites au delà de l’impossible jusqu’à sa mort comme l’acrobate ignore sa peur pour pouvoir libérer le mouvement. L’acrobatie ouvre les frontières …



MATIAS PILET

Acrobate ce n’est pas uniquement faire de l’acrobatie ou alors l’acrobatie n’est pas uniquement un répertoire de figures données à inventer.
C’est une manière différente d’aborder l’espace qui nous entoure donc d’aborder la vie. C’est faire le choix d’un chemin différent, un voyage intérieur où l’on rencontre son essence. Ce sont les chemins illimités de l’acrobatie comme une danse effrénée pour échapper aux peurs, un déplacement différent pour changer le regard de l’autre. C’est aussi une autre manière de regarder le monde.



MISE EN SCEN
E/DRAMATURGIE
STEPHANE RICORDEL /OLIVIER MEYROU

Ce spectacle n’est pas un hommage. C’est le portrait de deux acrobates qui vivent l’acrobatie mais qui sont habités par les enseignements qu’ils ont reçus. C’est un travail sur l’acrobatie et le sensible. Une oscillation entre l’énergie juvénile et la gravité des questionnements identitaires. Alex et Matias sont à l’âge où tout est possible. Quels artistes seront-ils ? Quels hommes seront-ils ? La dramaturgie et la mise en scène mettent en évidence le dialogue entre leur épanouissement actuel sur le plateau et la puissance du souvenir qui les accompagne et qui revient par vagues. Nous sommes tous les quatre liés par Fabrice à la fois par une matière déjà existante (PARADE, un film commencé du temps des Arts Sauts qui raconte l’histoire de Fabrice, d’Alexandre et de Matias) et par notre amitié commune. C’est cet espace acrobatique et documentaire que nous
explorons dans la pièce. C’est l’essence même de ce projet. J’ai exploré l’acrobatie en tant qu’artiste et metteur en scène. Il est évident qu’il s’agit d’un spectacle de cirque, de poésie, de vol, d’envol. Mais je veux surtout avec ce spectacle transcender le thème de l’Amitié. Ce sujet, l’amitié, est peut être celui qui m’a le plus parlé à travers mes
années d’acrobate.
Et c’est un thème rarement abordé comme sujet dramaturgique. Il est souvent supplanté par l’amour ou la haine. Il résume pourtant une bonne partie de ce qu’est l’acrobatie : la confiance, l’ouverture, la générosité et le don de soi. Longtemps j’ai souhaité travailler la dimension documentaire sur un plateau de théâtre mais l’occasion juste ne s’était pas présentée.
Les thèmes que je développe dans mes films touchent souvent à l’universel et les personnes que je filme se questionnent, se remettent en cause, et cherchent des solutions malgré les difficultés.
Ces personnages de notre quotidien tiennent la place des héros dans les textes classiques. Car au quotidien aussi il y a quelque chose d’héroïque à devoir surmonter des épreuves insurmontables.
C’était le cas de Fabrice, un trapéziste devenu tétraplégique pendant une répétition et qui n’a de cesse de revenir au cirque.
Sur ce projet notre collaboration prend tout son sens. Il y a dans cette histoire hors du commun les ingrédients d’une fable philosophique avec les éléments du réel : la confro
ntation et l’humilité

face à un corps cassé, l’amitié, la réinvention de sa vie, la filiation et une forme de vie après la mort. C’est la dramaturgie de ce spectacle.
J’ai travaillé de façon empirique et en concertation constante avec Stéphane Ricordel mais aussi avec les deux acrobates qui sont à la fois les interprètes de la pièce et les personnages du documentaire. Je disposais d’une grande quantité de matière sonore et visuelle. Nous avons mis cette matière au service du récit. Avec Sébastien Savine, l’ingénieur du son, nous avons commencé par créer une bande son qui nous a ensuite servi de scénario. François Eudes Chanfrault qui a composé la musique de tous mes films a aussi composé la musique du spectacle.
C’est à partir de cette bande sonore que j’ai mis en scène le spectacle.
J’ai à ma disposition une variété d’options techniques pour accompagner Alex et Matias, les isoler, les faire disparaître, leur donner une place centrale. L’installation doit ouvrir des perspectives nouvelles, à la fois narratives et physiques. Les images d’Olivier deviennent scénographie.


Les interprètes jouent avec des éléments en mouvement : des panneaux transformés en écrans mobiles, un tapis d’acrobatie devenant espace de projection… Parfois la projection englobe la totalité du plateau et à d’autres moments elle est réduite à un fragment. La mission était à la fois simple et délicate : prendre trois sources cohérentes et indépendantes (des sons, des images et l’acrobatie) et les transposer dans un seul volume scénique.
C’était à la fois un pari technique et un pari sensible. Ces éléments sont déjà interconnectés. Nous souhaitions faire oublier la machinerie pour entrer de plain-pied dans la dimension humaine.
Ce travail n’a de sens que s’il parle de l’humain.
Au final, ce projet est une collaboration entre le monde du spectacle vivant, le monde du
documentaire et le monde de la musique.
Mais contrairement au film, où nous suivons l’histoire de Fabrice, le point de vue développé dans Acrobates est celui de Matias et d’Alexandre.
Quelques mois après le décès de leur ami, les deux garçons ne s’interrogent plus tant sur leur ami disparu que sur l’art acrobatique dont ils ont découvert avec lui un potentiel qu’ils n’imaginaient pas. Nourri par Matias et Alexandre, qui ont « l’âge » et le « vécu » des rôles et pour cause, ACROBATES raconte le passage à l’âge adulte. Ils s’interrogent sur eux-mêmes, sur le rapport à l’autre, sur le sens de la vie. Leur part d’humanité apparaît à « livre ouvert » et elle nourrit la pièce.
Ils ont vieilli au fur et à mesure du tournage et de la production de ce spectacle.
Chacun de nous quatre avions eu une relation très forte, souvent passionnée, avec Fabrice. Ce spectacle est une ode à l’amitié. Mais c’est surtout l’exploration de la tendresse. La tendresse comme une solution possible aux équations de la vie à priori difficilement surmontables et douloureuses.
Ce spectacle va recréer en acrobaties, en sons et en image,
l’impact de Fabrice Champion sur nos vies.

Les biographies


Olivier Meyrou
Après des études universitaires en littérature et communication, Olivier Meyrou entre à la FEMIS et étudie ensuite à New York, dans le cadre de la Villa Médicis hors les murs. Il y réalise deux documentaires. Il enchaîne ensuite avec Bye Bye Apartheid (2004), l’Avocat du diable (2008) et Acrobate avec Fabrice Champion en 2012.
Il reçoit le Teddy Award à la Berlinale de 2007 pour Au-delà de la haine et son film interdit sur Yves Saint Laurent, Célébration, fait partie de la sélection Panorama à la Berlinale de 2008.
Parade, le film sur Fabrice Champion est sélectionné pour l’édition 2013 du festival de Berlin (Section Panorama).
Tous ses films sont produits par Bénédicte Couvreur chez Hold-Up Films.
Parallèlement Olivier commence à développer le travail sur le réel dans des installations Identités aux Subistances, Nos limites au 104.

Stéphane Ricordel
Après avoir vécu 17 ans à l’étranger (Algérie, Koweït, Libye), il poursuit ses études d’art plastique et de biologie cellulaire à Paris. Il commence le théâtre au cours Florent puis avec Claude Régy pour s’inscrire à l’école de cirque d’Annie Fratellini et partir sur la route à travers le monde.
En 1992 il cofonde la Cie «les Arts Sauts» créée en 1993, 1575 représentations dans 57 pays, soit 15 années de nomadisme et d’aventure extraordinaires au sein d’un collectif de 35 personnes. Il co-dirige depuis mars 2009, avec Laurence De Magalhaes, le théâtre Monfort, un établissement culturel de la ville de Paris.
Parallèlement Stéphane met en scène différents spectacles.

Matias Pilet
et Alexandre Fournier
Alexandre Fournier et Matias Pilet se sont rencontrés à l’Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny en 2008. Tous deux sont attirés à la fois par l’acrobatie et la danse. Ils décident de réfléchir ensemble à la façon de danser l’acrobatie. Etudiants à l’Académie Fratellini, leur recherche s’axe sur la fusion de leur corps très différents et du mouvement dans les portées. On a pu les voir dans Totem de cirque mis en scène par Fabrice Champion, Bestioles créé dans le cadre de leur cursus
scolaire à l’Académie Fratellini et Nos Limites

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