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Le service américain de vidéo à la demande Netflix a confirmé son arrivée en France ainsi que dans cinq autres pays européens en septembre, en marge de ses résultats trimestriels. "En septembre, nous lancerons Netflix en Allemagne, France, Autriche, Suisse, Belgique et au Luxembourg", écrit le groupe dans sa lettre trimestrielle à ses actionnaires.
"Ce lancement sur des marchés comptant plus de 60 millions de ménages avec un accès (internet) à haut débit va augmenter de manière importante notre présence européenne et amener le marché international que nous pouvons toucher à plus de 180 millions de ménages avec un accès haut débit", ajoute le groupe.
L'arrivée de Netflix soulève notamment beaucoup de questions en France, où les groupes de télévisions sont obligés d'apporter une participation financière à la production dans le pays.
Cela crée des inquiétudes à la fois sur le financement du cinéma français, mais aussi sur une potentielle concurrence déloyale de Netflix face aux groupes de télévision existants: le groupe américain est soupçonné de vouloir contourner la législation française en offrant ses services depuis un autre pays européen.
"Nous n'essayons pas de contourner quoi que ce soit", a affirmé le directeur général de Netflix, Reed Hastings, lors d'une question à ce sujet posée lors d'une téléconférence pour les analystes.
"Nous cherchons à faire des investissements en France", a-t-il assuré, évoquant la possibilité d'une "grosse production française" qui pourrait aussi être exportée à l'étranger.
"Nous voulons donner aux contenus français une voie pour sortir partout dans le monde", a-t-il encore dit, ajoutant vouloir aussi apporter aux consommateurs français "de la variété comme des émissions télévisées américaines, des choses qui historiquement ont été sous-distribuées" dans le pays.
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