#Culture: Patrice Guirao, de la chanson à la littérature‏ !

Après la trilogie à succès menée par Al d'Orsey, bientôt en tournage à Tahiti, par France TV, Patrice Guirao le parolier que l'on connaît (De la comédie musicale Les 10 Commandements à celle des 3 Mousquetaires, aux textes pour Calogero, Pagny, Hallyday etc)

Patrice Guirao nous plonge dans un roman noir... noir... A la Lueur du sang, glacera le votre et vous transportera à Los Angeles devenu sordide...

Après Crois-le ! Lyao-ly et Si tu nous regardes, (trilogie Al Dorsey dont l’adaptation pour France TV se tourne en mai à Tahiti – 6 épisodes à venir), l’auteur polymorphe Patrice Guirao passe au roman noir noir…

Dans un Los Angeles sordide, quatre cadavres de femmes éventrées sont retrouvés sur des parvis d'églises. Elles ont toutes le visage de Rosanita Peretti, sœur cadette du prêtre ouvrier responsable de la brigade des Veilleurs, qui mène des recherches sur l'impact de la foi sur la justice sociale. Le même jour au commissariat arrive un colis contenant une poupée renfermant les viscères mélangés des victimes.

« AP : Vous avez construit votre roman autour d’une montée aux extrêmes meurtrières qui place le lecteur dans le fauteuil de l’horreur. PG : L’horreur est partout et ce qui fait que nous évoluons autour d’elle et que nous l’ignorons. Nous la côtoyons sans la voir parce que nous fermons les yeux. Le roman noir est là pour soulever le voile qui cache le côté le moins honorable de la nature humaine. L’horreur se construit d’elle-même comme une poupée russe. Chaque phase de l’horreur en cache une autre plus grande, plus large, plus propre à en dissimuler une nouvelle encore plus effrayante. Soulever le voile qui nous sépare des noirceurs de l’être humain c’est comme abattre le mur qui cache la favela. Une fois le mur tombé, il est impossible de faire comme si la favela n’existait pas. Il faut alors trouver sa propre place, sa propre fonction au sein d’une vérité qu’il nous convenait d’ignorer l’instant d’avant. Et tout à coup, le fauteuil donne chaud aux fesses!”

Un thriller hors des sentiers battus. L’histoire de vies balafrées par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d’églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun elles ont toutes le même visage. Celui du visage de l’une d’entre elles Rosanita Peretti. Le jour même au standard du commissariat du département de la police de L A, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes. Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti. Un prêtre ouvrier responsable de la brigade des «Veilleurs». Officiellement, il s’agit d’une commission d’enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur «l’impact de la foi sur la justice sociale». Elle est composée de cinq membres. Edouard un ex commissaire devenu avocat Emma une psy marquée par les années soixante, Vincent un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti qui les a recrutés et réunis autour de lui sait quels obscurs secrets les lient. Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d’experts chargés d’infiltrer les milieux de l’église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où «le secret professionnel» a cours, dans le but d’utiliser les données recueillies pour servir la justice. Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l’enquête. Les crimes se multiplient. D’autres cadavres sont découverts, ceux d’enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d’une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.