LES MERCURIELLES 2016 : DU 10 AU 14 OCTOBRE
CHEMINS DE TRAVERSE EN LITTÉRATURE
Du 10 au 14 octobre, la 16e édition des Mercurielles, réseau d’ateliers d’écriture de Cherbourg-en-Cotentin, explore les chemins de traverse en littérature. Quatre auteurs animeront des ateliers d’écriture et des rencontres avec le grand public, ainsi qu’auprès de publics ciblés.
Chemins de traverse pour toutes les personnes qui voudront bien se soumettre aux injonctions des écrivains afin qu’ils puissent s’exprimer à leur manière, qu’ils appartiennent à une collectivité, une association, un établissement scolaire…
Chemins de traverse, thématique choisie assez large pour rassembler des livres dissemblables, fil rouge des futurs ateliers et de la représentation scénique finale.
Chemins de traverse pour la nouvelle équipe des Mercurielles, passage de flambeau cette année afin que la manifestation perdure dans sa qualité et son impact culturel et social.
Le chemin de traverse n’est pas seulement un raccourci, car dans Giratoire de Dominique Paravel, l’auteure rallongerait plutôt le chemin de ses personnages, embarqués dans un road movie autour des ronds-points bien français, pour une aventure amoureuse improbable.
Dans le roman d’Alexandre Civico, La terre sous les ongles la route est droite et le chemin de traverse est lié à la langue dont nous héritons, qui peut aussi être langue méprisée et combattue, dans un entre-deux viscéral, territorial.
Pour Julia Kerninon et son Dernier amour d’Attila Kiss, le chemin de traverse est dans le rapport amoureux d’un Hongrois amer et d’une Autrichienne flamboyante, amour qui doit vaincre, s’accommoder du troisième personnage, l’Histoire entre les deux pays.
Et Patrice Pluyette, dans sa Fourmi assassine prend « l’autoroute du polar en sens inverse »*, en bon pastiche, dans une langue intrigante, biscornue, mais qui retrouve son chemin et le nôtre, heureusement, par la même occasion.
* Citation de Marine de Tilly – Le Point.
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