#Vacances : Embarquez pour la #Bretagne sur les pas de la divine Sarah Bernhardt !

Vacances : embarquez pour la Bretagne sur les pas de la divine Sarah Bernhardt

LA MÉNAGERIE de SARAH BERNHARDT

JEAN-LUC KOMADA

Découvrez l'indomptable actrice dans un roman épistolaire à son image : libre, drôle et moderne...

Indémodable, Sarah Bernhardt renait une nouvelle fois sous la plume de l'auteur Jean-Luc Komada, L'auteur met en scène l'actrice dans un roman épistolaire original et captivant. À travers les lettres de Louise Abbéma, Jean Mounet-Sully et de deux autres personnages imaginaires, le lecteur est plongé au cœur du fortin de « la Divine », à Belle-Île-en-Mer.

Découvrez l'actrice à travers sa ménagerie et sa joyeuse bande d'amis. Un récit plus que jamais d'actualité qui prône la tolérance, la liberté et la joie de vivre.

Idéal pour les vacances !

LE LIVRE

Lors de ses vacances dans son fortin de Belle-Île-en-Mer, Sarah Bernhardt s'entourait de sa famille et d'une joyeuse bande : le peintre Clairin, le musicien Reynaldo Hahn et bien d'autres personnages célèbres de l'époque, qu'elle recevait avec faste au milieu de ses incroyables animaux de compagnie.

Dans ce récit imaginaire, son amie la peintre Louise Abbéma et l'acteur Jean Mounet-Sully s'adressent des courriers qui racontent au travers de multiples anecdotes délirantes cette tragédienne extraordinaire.

Louise est très proche d'elle. Mounet-Sully fut son amant.

Il n'a pas été convié à Belle-Île, car ses relations avec l'actrice « à la ville comme à la scène » sont très tumultueuses. Il doit rester à Paris et fulmine. Ce vieil ours mal léché s'inquiète en apprenant la venue auprès d'elle d'un jeune premier, Victor. Sa jalousie le force à entrer en contact avec Louise qu'il veut convaincre de devenir son espionne car elle est une invitée permanente du fortin. Victor et Gabrielle, deux personnages fictifs issus du monde du théâtre, échangent aussi des lettres. Ils ont à peine trente ans, ont été amants, et chacun d'eux fait entrevoir d'autres facettes de cette actrice singulière au milieu de son entourage hors du commun. Ces différents dialogues construisent une histoire originale, captivante et drôle qui s'efforce de faire vivre avec humour un être enthousiaste, romantique, provocateur, mais ô combien attachant : Sarah Bernhardt dont le militantisme politique revendique des valeurs fraternelles et d'une grande modernité.

L'AUTEUR

Depuis cinquante-cinq ans, Jean-Luc Komada vit entre Paris et Belle-Île-en-Mer, où ses parents résidaient. La Ménagerie de Sarah BERNHARDT a été écrite durant un hiver de tempêtes.

C'est son premier roman.

EXTRAITS EXTRAIT N°1 - page 109

« Et voilà les deux gamines qui accourent...c'est encore des baisers, des baisers...et pendant tout le temps des étreintes, le singe est resté accroché au chapeau. Clairin essayait de le faire descendre en lui tirant la queue, mais Darwin résistait en poussant des petits cris de châtré. On aurait dit que la vue des enfants l'avait averti que tant qu'il resterait à l'abri, il y gagnerait en tranquillité. Moi je me suis surtout dit que maintenant qu'il était là, les deux mômes allaient avoir de la concurrence pour emmerder le monde et que je tâcherai de faire mon possible pour éviter les trois ... Je tâcherai aussi d'éviter tout le reste de la ménagerie. Hommes et bêtes. C'est la jungle ici ! Passe encore de cohabiter avec chiens, perroquets, tortues, hiboux, félins divers et variés... »

EXTRAIT N°2 - page 111

« C'est curieux cette attirance pour les fauves ! Saviez-vous que Sarah avait envisagé de se faire greffer sur les reins une queue de tigresse ?!...Elle nous a expliqué que ce serait du plus bel effet de laisser cette queue traîner au sol sous sa robe et que dans les moments de joie ou de colère elle pourrait s'en emparer pour la dresser au-dessus d'elle... »

EXTRAIT N°3 - page 304

« Si Sarah Bernhardt devient ce mythe c'est parce qu'elle libère aussi notre imaginaire. Son aura agit comme un stimulateur qui modifie notre propre personnalité en libérant de nouvelles forces artistiques, insolites enfouies ou inexploitées. Au-delà de sa personnalité jugée dérangeante ou extravagante, à travers son énergie communicative, dynamique toujours empreinte d'un grand modernisme, Sarah Bernhardt contribue à « tuer le vieil homme » et nous permet de renaître avec un nouveau regard interactif sur le Monde. Elle est symbole d'altérité et incarne la prescience : elle a cette faculté divine de connaissance absolue transcendant les catégories humaines des passé, présent et avenir... »