#Metz : Le #porntech : on en parle à #GEN !

Le porntech : on en parle à #GEN

Le “PornTech” est une industrie qui ne connaît pas la crise. #GEN, dont la 5ème édition se déroule les 21 et 22 septembre au Centre Foire et Congrès de Metz (Moselle - Région Grand Est) fait le pari d’éclairer sur le fort développement que connaît le secteur du charme sur Internet et de montrer en quoi le porno a été (et est toujours) une aventure d'exploration sur les usages et d'avant garde sur les technologies.

La conférence animée par Francis Bourre, Architect Software de la société “Jasmin” sera sans nul doute très suivie. Selon lui “le sexe est un produit de consommation qui ne connaît pas la crise”. Il entend démystifier les dessous affriolants d'une industrie numérique en pleine explosion et délivrer un témoignage à dimension humaine, où technologie rime avec innovation, modern agile, open source, mob programming, remote working, head hunting... Rester compétitif sur la toile, c'est prendre le temps de regarder, pour pouvoir caresser ce doux paradoxe entre l'unique et l'ordinaire.

Difficile de s’y retrouver entre les plateformes vidéos en tous genres, les réseaux sociaux numériques, les MOOC (où comment apprendre le sexe), le chats, les webcams, les boutiques en ligne, les applis d’échanges et de rencontres. Un marché fortement mondialisé et qui ne connaît aucune frontière. Faire la différence entre ce qui est socialement immoral mais légal et tout ce qui concerne un secteur répréhensif par les lois en vigueur dans chaque pays.

Le “vice fund” est un secteur qui attire de plus en plus des fonds d’investissement, notamment américains, qui parient sur le fait qu’aucune récession économique n’éloignera l’homme de ses besoins de satisfaction sexuelle. Les spécialistes dans le domaine estiment que 66% des hommes âgés de 18 à 34 ans visitent un site pornographique chaque mois.

Ce n’est pas nouveau.

Dans les années 80/90, le Minitel est roi en France. Au départ ce dernier est vu comme une révolution pour connaître à distance les informations que l’on a du mal à trouver sans se déplacer comme les horaires de la SNCF. Mais très vite un marché prometteur se découvre autour des “rencontres chaudes”. Le Minitel rose va faire ainsi son apparition. Loin de faire l’apologie de la pornographie, #GEN a souhaité faire le point sur ce secteur toujours en plein développement. Il ne s’agit pas d’engager un débat entre morale, marché et libertés, mais d’oser un regard objectif sur cette activité économique du monde des Internets.