SAISON JANVIER-JUIN 2018
JEANNE ADDED ◌ RK ◌ ARTHUR H ◌ KIMBEROSE ◌ TÉTÉ EAGLE EYE CHERRY ◌ TROIS CAFÉS GOURMANDS ◌ NÉMIR LOU DOILLON ◌ MANU LANVIN ◌ NINA ATTAL ◌ CHATON BEAT ASSAILANT ◌ YAROL POUPAUD ◌ PUTS MARIE ◌ RIM’K ELECTRIC ALLEY ◌ SAMANTHA MARTIN & DELTA SUGAR ◌ JIVE ME HOGJAW ◌ GENTLEMAN’S DUB CLUB ◌ THE SUNVIZORS ◌ ANITA FARMINE ROBERT JON THE WRECK ◌ MONSIEUR LUNE ◌ PEACE AND LOBE ◌ CARTE BLANCHE à SAINT SCèNE ◌ ORCHESTRE Régional de normandie...
LA LUCIOLE | 171 Rue de Bretagne 61000 ALENCON
GENTLEMAN'S DUB CLUB JEUDI 25 AVRIL 2019 - 19H - 8 €-10€-12€
Véritable machine de guerre où chacun apporte sa pierre à l’efficacité de l’ensemble, le Gentleman’s Dub Club a conquis, en une toute petite dizaine d’années, les scènes du monde entier, passant des salles intimistes aux plus grands festivals, de Goa à Glastonbury en passant par le Bestival, le Télérama Dub Festival ou l’Outlook Festival.
Avec "Lost in Space", son nouvel album produit par le label américain Easy Star Records (The Skints, The Black Seeds, Rebelution...), le groupe anglais revient en force, déclinant une fois de plus son style hors norme fait d’élégance, d’énergie et d’étourdissant road-trip au cœur d’un patchwork sonore totalement maîtrisé.
De quoi, une fois encore, faire tomber toutes les frontières musicales et nous entraîner à leur suite dans un fabuleux et - très - addictif voyage dans leur univers aux contours cuivrés et à l’essence reggae hautement festive.
Alors, sautez le pas et - si ce n’est déjà fait ! - devenez à votre tour membre du Gentleman’s Dub Club, ils vous y accueillons avec plaisir le 25 avril prochain à La Luciole.
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NINA ATTAL & MANU LANVIN vendredi 1er février | 21h | 10-20-22-25€
C’est à 17 ans seulement que NINA ATTAL débarque sur la scène française, armée de la totalité des prix Blues sur Seine, qu’elle a raflés à l’unanimité, du jamais vu !
Elle intègre immédiatement le catalogue de Nueva Onda (son tourneur encore aujourd’hui) séduit par la détermination de cette petite gamine atypique à la voix puissante et au jeu de gui- tare inspiré.
Dès lors, elle ne cessera de tourner, en France, au Québec (dont la grande scène du Festival de Jazz de Montréal en 2012), en Alle- magne et en Suisse où sa carrière se développe en parallèle. La scène est sa maison, sa raison d’être et de faire ce métier. Avec près de 500 concerts à son actif, Nina est devenue une véritable bête de scène, à l’énergie contagieuse.
Le public ne s’y trompe pas, puisqu’il finit toujours conquis, captivé, séduit par tant de présence et de générosité. Outre son talent artistique, elle possède cette capacité à rassem- bler un public très différent, de 7 à 77 ans, du mélomane au néo- phyte. Pour preuve, Norbert Krief l’adore et vient jouer le guest lors d’un concert, Marc Cerrone l’a choisie pour l’accompagner au Festival de Jazz de Montreux, Nile Rodgers tombe sous le charme lorsqu’elle fait ses premières parties au point d’être à l’origine de l’enregistrement de son 2e album « Wha » à New York en 2014, Adam Turner alias Beat Assailant ne cesse de collaborer avec elle ainsi que Benjamin Siksou (ils participent d’ailleurs tout deux à ce nouvel opus), elle enflamme le Trianon lorsque Electro Deluxe l’invite à partager la scène et DJ Greem, membre de C2C, lui pro- pose de remixer un de ses morceaux. Bref sa famille musicale est vaste et elle compte bien l’étendre encore grâce à ce nouvel al- bum JUMP.
Nina est une artiste indépendante qui n’a attendu personne pour prendre en main son destin. Ni les télécrochets qui la sollicitent chaque année, ni les maisons de disques qui pensent « produit et marketing » avant tout. Nina a du caractère et ne fait pas de petits arrangements avec ses principes. Elle trace. Au fil du temps, et parce qu’il faut se muer en chef d’entreprise lorsque l’on est en indé, Nina s’est naturellement entourée de ses proches, sur scène (son mari aux claviers - son beau frère à la batterie - sa belle soeur aux choeurs - son frère aux choeurs et à la danse) et en coulisse (sa mère au management, son père au digital) - JUMP c’est avant tout l’album de la maturité comme on dit. Un album où Nina n’a plus peur de se dévoiler, d’évoquer des sujets plus personnels, l’histoire qui l’a construite, l’enfance de ses pa- rents, une timidité maladive étant enfant, ses rêves et ses combats et plus largement celui des femmes, de la protection de la planète. Le style musical de Nina évolue harmonieusement au fil du temps. Auteure, compositrice, inspirée depuis toujours par le rhythm’n’blues et le groove de la musique noire américaine, elle en définit aujourd’hui ses propres contours, emprunte son propre chemin, mélange ses propres ingrédients pour nous en livrer une version personnelle et moderne, brut, incisive, flirtant avec le hip hop, accompagnée plus que jamais de sa guitare !
NINA ATTAL & MANU LANVIN vendredi 1er février | 21h | 10-20-22-25€
Après trois premiers albums sortis entre 2000-2006 dans les- quels il mettait surtout l’accent sur la chanson Rock, Manu Lanvin a finalement trouvé sa voie la plus naturelle avec le Devil Blues, un power trio qui lui colle parfaitement à la peau. C’est incontestablement la collaboration avec le chanteur Texan Calvin Russell pour lequel il co- écrit, produit et réalise en 2009 l’album testament « Dawg Eat Dawg » qui a été le déclencheur de cette nouvelle orientation. Ce virage à angle droit fût judicieux puisque dès la sortie de l’album « MAUVAIS CASTING » en 2012, les succès et les événements se sont enchainés à un rythme effré- né pour notre bluesman national. Cent vingt dates de concerts en 2013 avec des scènes prestigieuses en Europe comme aux Etats-Unis (L’Olympia, L’Apollo Theater, le Montreux Jazz Festival,…), une invitation conjointe de Claude Nobs et de Quincy Jones à venir se produire à New York lors des galas de la Jazz Foundation of America, une sélection pour repré- senter la France à Memphis lors de l’International Blues Challenge (IBC) en 2014 et finalement le Prix Cognac Blues Passions obtenu en juillet 2015. Dans cette tournée infernale, le Devil Blues trou- vera le temps de produire en 2014 le génial « SON(S) OF THE BLUES » qui conserve en lui une grande partie de l’héritage musi- cal du Sud des États-Unis et de la Highway 61. Le 13 novembre 2015, Paris et en particulier le Bataclan subissent une attaque terroriste sans précédent. La jeunesse, la liberté et le monde du spectacle sont visés, le monde entier est bouleversé. « Si les Dieux sont ici pour tuer, alors je préfère être le Diable car le mien ne tue pas, le mien prône la paix et l’Amour par la musique, le Blues et le Rock ’N’ Roll » se dit Manu qui se fait tatouer le diable dans le dos. Une image forte immortalisée par le photographe Eric Martin qui deviendra le visuel de la pochette de l’album BLUES, BOOZE AND ROCK ’N’ ROLL sorti 2016. « BLUES, BOOZE AND ROCK ’N’ ROLL » est sans aucun doute l’album de la maturité pour Manu et lui vaudra l’éloge de la presse musicale et la reconnaissance des professionnels; l’album est sé- lectionnée comme l’un des « Meilleurs album de l’année » par Le Parisien, son spectacle est retenu comme l’une des meilleures performances de l’année par le magazine Rock & Folk, et Manu est nominé comme « Meilleur interprète masculin » aux Globes de Cristal 2017. Un Bluesman apparait enfin au milieu des grand noms de la scène musicale française. Acclamé par un public de plus en plus nombreux aux concerts du « Diable » et salué par ses pairs, comme Paul Personne qui le rejoint régulièrement sur scène ou comme Johnny Hallyday qui l’invite à assurer ses premières parties, Manu endosse parfaite- ment le costume du Bluesman désabusé qui chante les coups bas de la vie tout en restant un rocker optimiste qui prône la musique du diable pour un monde meilleur. Pendant la tournée 2017, Manu et son équipe font une halte de trois jours au 4A Sound Factory, un studio d’enregistrement si- tué tout près du casino de Forges Les Eaux afin d’y enregistrer quelques reprises. Ces 3 jours se transformeront très vite en 13 jours de studio, durant lesquels Manu, entouré de ses musi- ciens préférés, Jimi Montout (à la batterie), Nicolas Belanger (à la basse), Diabolo (à l’harmonica), Mike Latrell (aux claviers) et Jérémy Lacoste (à la guitare slide), se lance dans l’enregistrement d’un nouvel album complet composé de quelques classiques de blues revisités mais aussi de chansons originales, le tout enregis- tré en live dans ce superbe studio d’enregistrement aux équipe-ments vintage. Le résultat donne «GRAND CASINO» un pur album de Blues ‘n’ Roll où l’on découvre et savoure également quelques duos avec des amis prestigieux tels que TAJ MAHAL, BEVERLY JO SCOTT, JOHNNY GALLAGHER et POPA CHUBBY qui ont répondu présent à l’appel du Diable. Chanteur guitariste et show-man exceptionnel, Manu Lanvin est aujourd’hui une figure incontournable du blues-rock français. Avec six albums à son actif dont trois avec son power trio le Devil Blues, Manu a enchainé depuis 2012 près de 500 concerts incluant des scènes prestigieuses en Europe comme aux Etats-Unis (L’Olympia, L’Apollo Theater, Le Montreux Jazz Festival, Solidays, Cognac Blues Passion, …) Acclamé par un public de plus en plus nombreux aux concerts du « Diable », et salué par ses pairs, comme Quincy Jones qui l’invite régulièrement à se produire aux galas de la Jazz Foundation of America ou encore Johnny Hallyday dont il a assuré les dernières pre- mières parties de spectacle, Manu Lanvin incarne sans conteste le renouveau du genre et a su parfaire au fil des années un rock blues explosif. L’album «BLUES, BOOZE AND ROCK ’N’ ROLL» sortie en Octobre 2016 lui vaudra l’éloge de la presse musicale et la reconnaissance des professionnels. L’album est sélectionné comme l’un des «Meilleurs album de l’année» par Le Parisien. Son spectacle est retenu comme une des «Meilleures performances de l’année» par le magazine Rock & Folk. Manu est nominé également comme «Meilleur interprète masculin» aux Globes de Cristal 2017. Le diable apparait au milieu des grands noms de la scène musicale française. « Une voix profonde rappelant Howling Wolf et BB king » Guitarist Mag « Chanson couillue, robuste et mouvementée » Rock & Folk « Une figure forte du blues contemporain » Blues Magazine « Un vrai régal » Le Parisien
l’or du commun samedi 2 février | 21h | 8-18-20-22€
L’Or du Commun est un groupe de hip-hop fondé au printemps 2012 à Bruxelles. Quatre projets sont disponibles : L’Origine (septembre 2013), Scénarios (Mai 2015), Zeppelin (Mai 2017). «Sappiens», leur premier album est paru le 16 Novembre 2018. Durant son parcours, L’Or du Commun a eu l’occasion de se produire sur des scènes telles que le Festival de Dour, Couleur Café, Les Ardentes, ou encore à l’étranger (France, Luxembourg, Suisse et Pays-Bas). Si les trois MC’s du groupe, Swing, Primero et Loxley, étaient encore il y a peu inconnus en hexagone, leur clip « Apollo » en featuring avec Roméo Elvis les a définitivement propulsés en pleine lumière. Entre esprit chill, productions vaporeuses et synthétiques, voire jazz et plus 90’s, l’Or du Commun a trouvé sa marque de fabrique, et prouve s’il le fallait encore, à la suite des Caballero, Jeanjass, Roméo Elvis ou Hamza, que le hip-hop Belge a définitivement voix au chapitre dans la grande assemblée du rap international.
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rk vendredi 8 février | 20h | COMPLET
Lorsqu’on évoque le rap de la nouvelle génération, le nom de RK revient forcément. Néanmoins, le placer comme un simple rookie serait une erreur. Malgré son jeune âge, il s’est imposé comme un élément clef d’un game en constante évolution. Marque de son succès, Insolent, un premier album en guise de carte de visite, qui a su séduire la critique, comme les auditeurs. Comme il le dit luimême, Ryad reste pourtant « un jeune de cité comme les autres ». Normal que ses pairs voient en lui un leader de cette nouvelle vague, Koba LaD en tête, dont il est particulièrement proche. Son parcours s’articule autour d’un mot, qui revient inlassablement dans la bouche du jeune homme : « passion ». Chez lui, rien n’est négligé, tout est fait dans un seul but : faire progresser son art. Proposer une musique personnelle, mais qui devient naturellement la voix d’un public, c’est le plus du rappeur originaire de Meaux (77) : « Le rap, c’est une passion avant tout. J’ai toujours aimé rapper et même quand mes clips fonctionnaient, je ne m’y attendais pas forcément. C’est devenu un métier, mais je garde la même rage qu’avant. Je mange rap, je vis rap. » Naturellement, tout s’est fait comme ça avec un RK qui évolue aujourd’hui en totale indépendance en compagnie de la structure 3.5.7 Music. Surdoué, déterminé, il a franchi plusieurs paliers d’un coup d’un seul avec une facilité déconcertante. A son actif ? Des freestyles aux millions de vues (Riyad Mahrez, Booska Air Max, la série #B, etc), un sérieux pedigree en termes de clips (Qui je suis, 24 Carats, Tierquar, etc), puis enfin un album en bonne et due forme baptisé Insolent, sans aucun featuring. Le tout en un an seulement : « Face à l’engouement du public, je n’ai pas perdu de temps. Je ne me suis pas accordé de vacances en été, j’ai préféré bosser au studio. Comme je le dis dans mes sons, un an dans le game, Insolent dans les bacs. » Son public justement, il est prêt à le rencontrer. Misant sur les concerts comme un nouveau challenge à relever, 2019 sonnera pour lui comme l’année de sa première tournée à travers toute la France, mais aussi jusqu’en Suisse ou en Belgique où il est particulièrement soutenu. Pour sa première date parisienne, il a choisi La Cigale en avril 2019. La jeunesse a cela de déroutant qu’elle peut tout se permettre ou presque. Le nom de son premier opus, Insolent, illustre cette volon- té d’agir selon ses propres lois, ses propres envies. RK explique avoir toujours fonctionné ainsi, au feeling : « J’ai toujours fait les choses au feeling, je ne me suis jamais posé de mauvaises questions. Je n’ai jamais fait quelque chose en voulant que ça explose directement. Il faut garder la tête sur les épaules et les pieds sur terre. » Voilà pourquoi il continue de développer sa carrière sans fausse note, s’autorisant des sons aux multiples horizons. Il peut faire dans un banger particulièrement nerveux à la 24 Carats, comme faire dans une introspection cloud avec Qui je suis. Une polyvalence qu’il doit à des influences venues d’ailleurs. Reconnu comme un rappeur street et particulièrement technique, il ne se pose pas de barrières, se penchant sur ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique. S’il peut citer Travis Scott comme l’un de ses artistes du moment, il voit en NBA Youngboy un rappeur à la trajectoire similaire à la sienne. Jeune, talentueux, productif, mais avant tout travailleur. Il conclut en se mettant lui-même en garde : « Faut que je fasse attention à mes textes, je me concentre là-dessus car il faut proposer quelque chose de concret au public. Mon côté street ressort, mais je reste toujours focus sur l’écriture. » Une belle manière d’envisager l’avenir pour un RK déterminé, mais avant tout passionné.
arthur h vendredi 8 mars | 21h | 9-22-25-28€
Arthur H est un acrobate. Il sait allier la poésie la plus exigeante à l’énergie du rock et à la jubilation de la pop. Ça demande beau- coup d’élégance, beaucoup d’application, beaucoup d’intuition. Arthur aime prendre des risques. Il y prend un malin plaisir. Il recherche ce qui n’a pas encore été domestiqué en nous. C’est sans doute pour cette raison qu’il est parti avec Léonore Mercier, sa compagne, voir de plus près ce qui leur était étranger. Ils se sont dit faisons l’expérience de nos rêves. Partons au bout du monde. Mexico, Tokyo, Bali et Paris en sont les étapes. Et ces bouts du monde paillettent Amour Chien Fou, lui donnent son audace et son âme, son rythme et sa musique. Arthur et Léonore sont des arpenteurs de rêves. Il a rêvé de Lily Dale, il a rêvé de la dame du lac et de Merlin, il a rêvé de retrouver Lhsa, la si tragique fée de Montréal, il a rêvé de perdre son identité dans un baiser, comme dans le gouailleur et tendre Tokyo Kiss. Elle, créatrice et modeleuse de sons, artiste contemporaine, a écrit pour la première fois, deux chansons, a parsemé le disque de surprises sonores et vocales, a réalisé le clip poétique et sensitif de La Boxeuse Amoureuse avec comme invités flamboyants la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot et le danseur étoile catégorie amateur de luxe Roschdi Zem. De plus, Arthur a retrouvé son compagnon de toujours Nicolas Repac, coré- alisateur qui a amené avec lui sa cargaison de samples fantastiques et fantomatiques ainsi que ses guitares envoûtantes de griot blanc. Si cet album est double c’est parce que Arthur H sait que nous sommes mélancolie et joie, chagrin et liesse. Je pense à toi, chante-t-il dans Lily Dale Symphonie, et ça me rend triste et joyeux. Voici Lily Dale de retour. Qui ne partirait pas pour elle jusqu’en Californie, au pays des oranges, des diamants et de la terre qui tremble ? Cet album est double parce que nous sommes celle ou celui qui aime danser pieds nus sur la moquette, et puis nous sommes aussi celle ou celui qui regarde le ciel en écoutant des chansons qui font toujours frissonner et pleurer. Cet album est double parce que nous sommes « Chien Fou » et « Loup Doux » à la fois. Mais surtout Amour Chien Fou est un disque d’amour, c’est écrit dessus, vous n’aviez pas loupé l’information, n’est-ce pas ? Ecoutez comme Arthur H parle merveilleusement des gens qu’il aime. Et il sait aimer les femmes, les amis, les frères, les sœurs, les vaincus, et les fantômes, il pleure avec nous parce que continuer de vivre c’est voir mourir les siens, il pleure et il chante, et il ne cesse de nous faire danser. Arthur H est un homme amoureux. C’est un artiste qui sait la nécessité d’être toujours amoureux. Les femmes, qu’elles soient fées ou sorcières, boxeuses ou reines de cœur, habitent ses mots et sa musique depuis toujours. Il faudrait écouter les albums d’Arthur H dans l’ordre qu’il leur a choisi : parce que ce sont des histoires qui se déploient. On ne lit pas un bon livre en picorant les chapitres. Ou en les lisant dans le désordre. Non. Ecoutez bien, et réécoutez l’Amour Chien Fou, il y a ici une ironie et des muses gainsbouriennes, et aussi des allusions et des hom- mages : j’entends l’orage de Riders On The Storm des Doors au début de la Dame Du Lac, l’entendez-vous ? Je pourrais presque imaginer Arthur avec son petit chapeau noir en train de lire l’Amour Monstre de Pauwels dans un pub du cœur de Londres, ou alors je me le figure en William Blake au fond de son canoë dans le Dead Man de Jarmusch. Cet homme-là rêve et, généreusement, il nous convie, là, dans cet endroit secret où il fabrique ses rêves. L’auteur d’un album comme celui-ci est une personne qui se dévoile, se met à nu, puis se démasque et s’échappe. Inventer et se mêler à chacun de nos inventions, entremêler les légendes et les nuances ardemment personnelles, n’est-ce pas là tout l’art de la fiction ? Écoutez-le comme il vous parle de lui et comme il nous parle de nous. Le disque a été imaginé pendant et entre les escales d’un tour du monde et puis, avant d’être mixé et masterisé à Montréal, cette ville du grand large, où monsieur H retrouve son souffle, il a été conçu et enregistré avec ses complices au cœur de Paris, au cœur brûlant de l’été 2017, à la maison de la poésie, ce lieu où les arts se croisent et s’inventent, où les écrivains, les poètes, les chanteurs, les mu- siciens, se rencontrent et forment une belle communauté d’allumés. Tout le capharnaüm d’instruments installés sur la scène, Arthur, Nicolas et les musiciens ont joué devant une salle vide, devant un public invisible… Tomber ce n’est rien, nous dit Arthur H, puisqu’on se relève. Peut-être que Amour Chien Fou pourrait être dédié aux garçons imprudents et aux guerrières, ces merveilleuses « Boxeuses Amou- reuses ».
kimberose samedi 9 mars | 21h | 10-20-22-25€
Si jeune – 28 ans – et déjà sacrée « Diva de la soul » ! Elle s’appelle Kimberly Kitson Mills et son groupe, Kimberose. Elle est au- teure-compositrice interprète. Sa voix, exceptionnelle, rappelle immanquablement celle de Billie Holiday, Nina Simone ou Amy Winehouse. Son passage à l’émission Taratata a affolé la sphère musicale et ses concerts depuis se jouent à guichets fermés… «Chapter One» est le premier album de Kimberose. Onze titres qui puisent dans les racines de la soul en y apportant la modernité d’un des groupes les plus intéressants de sa génération. Kimberly Kitson Mills est une chanteuse sidérante, une tornade de feeling, revisitant cette musique désormais ancienne qu’est la soul, pour lui redonner vigueur et nerf. Sa voix convoque instantanément la mémoire des divas douloureuses du jazz et de la soul. Solaire et fragile à la fois, Kim, petite française issue de l’immigration (d’un père anglais et d’une mère exilée du Ghana à Paris), est prête et armée pour partager cette évidence : la musique de l’âme a encore tant à dire et tellement d’extases à offrir. Kimberose enregistre un EP de quatre titres en 2017, qui lui vaut un passage remarqué chez Nagui, puis dans l’émission C à vous. Son EP se classe alors immédiatement dans les meilleures ventes françaises, grâce au titre «I’m Sorry». Son premier concert à La Cigale en mai 2018 s’est rempli en un éclair, les deux concerts d’octobre dans cette même salle ont connu le même succès ! Retrouvez Kimberose en tournée dans toute la France.
rim’k samedi 16 mars | 21h | 10-20-22-25€
Rim’K, de son vrai nom Abdelkarim Brahmi, est un rappeur français né le 21 juin 1978 et originaire de Vitry-sur-Seine. En 1994, il crée, avec AP et Mokobé, le groupe 113, dont il est le leader, le chiffre représente le numéro de rue dans sa cité. Le gros succès du 113 contribue également à l’émergence de plusieurs artistes de la Mafia K’1 Fry, le collectif dont ils font partie. En 2004, Rim’K s’offre une escapade en solitaire avec l’album L’En- fant du pays, où il évoque beaucoup le pays et la région de ses parents même si AP et Mokobé participent à certains titres. Plu- sieurs singles seront extraits de cet album, parmi lesquels «Rachid System» avec la chanteuse Chaba Zahouania. Il est également connu pour son titre sur l’album Les Princes de la ville, Tonton du Bled. Avec Mooch, Rim’K est un membre fon- dateur de l’entité de production Frenesik qui a notamment com- posé des morceaux pour le 113 la mafia k’1fry ou Intouchable. Il collabore avec Reda Taliani pour la musique de film Il était une fois dans l’oued avec Julien Courbey (le Raid)et compose avec mooch la quasi-totalité des musiques du film. L’idée original de ce film est du 113. Le 26 novembre 2007 marque le grand retour de Rim-K dans les bacs avec son album intitulé «Famille Nombreuse» produit par Frenesik, 2093Therapy, DJ Goldfingers... Plusieurs titres sont ac- tuellement disponibles sur les sites rap tel que «L’espoir des fa- velas» ou «On flirte avec les Psy4», «Parloir fantôme» avec Sefyu, «Famille Nombreuse» avec Reda Taliani Selim du 94 et Noulou et «Le Gros» avec Les Affranchis. Le groupe 113 de Rim’K a fait l’objet d’une série d’interdictions en France, au motif de trouble potentiel à l’ordre public1. En 2010, Rim’K participe à l’écriture du scénario d’une bande dessinée avec Régis Hautière Ghetto poursuite, aux éditions Dar- gaud. L’année 2012 marque le retour de Rim-K dans les bacs avec son album intitulé Chef de famille, dont plusieurs titres en feat avec Francisco, Booba, et Despo Rutti. En 2012, Rim’K s’associe avec Régis Hautière pour une bande-dessinée intitulée Ghetto Poursuite, inspirée de son single homonyme. En janvier 2016, il sort un album sous le titre de Monster Tape. Le 3 mars 2017, Rim’K sort l’album Fantôme chez Frénésik, son propre label. Après une série de freestyles Hors Série sur YouTube, il signe avec Millenium Barclay (une filiale d’Universal) et annonce en mi-2015 un nouveau projet intitulé Monster prévu pour début 2016. La- crim confirme sa participation en juin 2015. Pour le projet, il invite Rich Homie Quan à y participer. En novembre 2015, Rim’K publie la chanson Tristesse, une réponse aux attentats du 13 novembre. « Ça m’a beaucoup touché, ça a ravivé des blessures. Je suis d’ori- gine algérienne et le terrorisme, ce pays [l’Algérie] l’a subi pen- dant 10 ans ; c’est quelque chose que j’ai côtoyé de près […] C’est comme ça qu’est né Tristesse », explique-t-il. En décembre 2015, il dévoile la liste des titres de son prochain album. En avril 2016, le projet atteint 17 964 ventes. Avec cet album, Rim’K se classe premier des ventes sur iTunes en janvier. La même année, la naissance de son petit garçon explique l’inactivité du rappeur. En mars 2016, Rohff valide la chanson Seul, issue de Monster Tape après quelques années de tensions entre lui et Rim’K.
jeanne added + léonie pernet (1ère partie) jeudi 21 mars | 21h | 10-20-22-25€
Le vent a tourné, la fumée s’est envolée, le feu brûle. Sur la pochette de son deuxième album « Radiate », 2018, Jeanne Added regarde dans la même direction que sur celle de son premier album « Be Sensational », 2015, et pourtant tout semble s’inverser. L’apparition gris métallisée qui sortait des ténèbres fait place à une image blanche déconcertante de sincérité et de force mêlées de tendresse. Cette invitation à la caresse est bien plus qu’un habile clin d’œil esthétique, elle illustre à merveille l’esprit de cet album. Si la route continue vers le même but, la même exigence musicale, quelques fardeaux ont été déposés. Les ten- sions magnifiées par des sons froids qui ont fait le succès de son premier album de combattante semblent avoir explosées au cours de ses 200 concerts partout en France pendant plus de deux ans. Du feu, il reste la flamme incandescente de la musicienne qui brûle d’une intensité rare. Dans ce nouvel album « Radiate », au titre évocateur s’il en est, Jeanne Added rayonne, elle chante avec une ferveur enivrante d’émotions. Vraie, proche, détendue, elle chante à visage découvert. « Radiate », album lumineux, avance des premiers mots « let it go , let it hope … we will be somebody new » aux derniers « lone- liness overcome » vers la révélation à soi-même dans l’échange avec l’autre, entre deux temps, la vie est vibration, comme le chant. D’ailleurs, pour son second opus, Jeanne Added explique : « j’avais envie de plus de voix, c’est à dire d’entendre ma voix telle que je la connais, de la faire entendre dans un spectre plus large» . Naturellement, elle fait écouter ses maquettes à ses amis Fréderic Soulard, qu’elle connait depuis le Conservatoire National Supérieur de Paris et Mark Kerr qui forment ensemble Maestro et signent la production de l’album. « Deux immenses musiciens, précise-t-elle, Fred est chez lui dans n’importe quelle machine,n’importe quel synthétiseur (il fait également partie du groupe Li- mousine) et Mark (ancien batteur des Rita Mitsouko) est un grand programmateur de boite à rythme, et un batteur imparable. De plus ils sont absolument irrésistibles en live, maestro c’est tendu, excitant, physique». Physique le mot est donné et la production est une merveille. Nourrie d’influences multiples, des paysages sonores rétro fu- turistes aux contours fiévreux, la production, avec inventivité et finesse, brouille les frontières des styles pour laisser la place au chant clair et précis. « Eviter la démonstration, chercher, empiler, pour ensuite tamiser et arriver à une forme de pureté du geste qui correspond vraiment à l’idée que nous nous faisons de la mu- sique de Jeanne» voici les mots de Maestro pour expliquer leur travail sur l’album avant de poursuivre « elle a une manière unique de concentrer son énergie, il y a une densité et une direction dans chaque phrase qu’elle chante. Il nous restait à rentrer dans ce son, cette démarche et son exigence ». Magistrale la voix de Jeanne Added est irrésistible. Elle irradie, ensorcèle, désarme, trouble. Elle rend addict, amoureux.se, heu- reux.se, vivant.e. Et s’il fallait encore le démontrer, commencez donc cet album en écoutant « song 1-2 ». Les dieux sont furieux, épidermique et volcanique, la voix de Jeanne Added soulève des montagnes, nos montagnes. Les grandes et les petites.
Comme une plongée dans un liquide amniotique, le premier album de Léonie Pernet, 28 ans, donne le vertige des nuits sans fin. Ces nuits passées à boxer contre soimême, sans savoir s’il y aura un matin. Crave : ce disque serait celui d’un désir op- pressant, griffé d’ombres et d’éclats, un désir inquiet qu’il aura fallu trois ans à Léonie depuis Two of us, son premier EP (Kill the DJ Records) remarqué en 2014, pour l’éprouver, le composer et, enfin, le partager. Disque de l’intranquilité, cet album fut composé dans une so- litude totale, parfois toxique, que seul Alf (Stéphane Briat) vint sublimer au mixage. C’est que Léonie, qui fit ses armes auprès de Yuksek en tant que batteuse, ne soutient pas le compromis et prend toutes les décisions seule : chacun des 11 titres de ce disque fut composé dans l’évidence foetale, et arrangé dans un studio de Barbès qui aurait pu être renommé l’intime conviction. Un disque de la solitude donc — mais d’une solitude peuplée. Unique, Léonie n’en est pas moins foule. Foule de talents, d’abord. Batteuse, pianiste, arrangeuse, chanteuse à la tessiture en grand écart, Léonie est un kaléidoscope. Foule d’influences, aussi. Et si dans African Melancholia on devine les animaux mécaniques de Marilyn Manson, dans Crave c’est le spectre baroque de Klaus Nomi qui apparait. Ailleurs ce sont les voix aériennes de Mansfield Tya, le souvenir de Jeanne Moreau, de Rachmaninov ou même de Philip Glass dans le très minéral Caribou. Un poème de François de Malherbe donne à Rose ses paroles quand, non loin, la sublime Hanaa psalmodie en arabe l’inquiétude d’être. Crave est un disque de collisions. Il faut l’imaginer comme une traversée en eaux bleues, parcourue de créatures hybrides et lé- gendaires. Des amphibies métissés, comme l’est la vie de Léonie. Une trajectoire faite de dépendances et d’affranchissements suc- cessifs. Après une scolarité houleuse et un bac passé en candidate déjà très libre, Léonie étudie les arts sacrés et la musique litur-gique à la fac, tout en organisant ses premières soirées en club (les Corps VS Machines, chez Moune), conjuguées à une conscience politique active (entre 2013 et 2016, elle propose sur internet les poétiques et engagés Mix pour tous, Mix debout et Mix d’entre deux tours). Un quotidien composé d’électro griffant, de colères ciblées et de puits de lumière mystiques, donc, semblable au disque dont il accouche aujourd’hui. Et puis, et surtout peut-être, il y a l’horizon. Car la musique de Léonie Pernet, réverbérée et cinématographique (elle signe la BO de Bébé Tigre de Cyprien Vial en 2015, et deux titres dans Marvin d’Anne Fontaine en 2017) est aussi spacieuse qu’un lieu de culte. Sa voix souf flée, un appel d’air. Ses fins de morceaux, des portes dérobées. Toute confinée qu’elle est quand elle compose, Léonie Pernet à le goût des sorties qui ouvrent, des outro qui l’emportent ailleurs. Et achevant l’écoute de ce disque comme on sort d’une insomnie fiévreuse, peut-être sentirez-vous le vent d’un matin plus doux, léger comme une chanson, toi qui ne veux rien dire, toi qui me parles d’elle, de ses nuits, de nos nuits…
jb dunckel du groupe air vendredi 22 mars | 19h | 10-20-22-25€
Jean-Benoît Dunckel revient en homme augmenté avec la rare odyssée futuriste et optimiste de notre époque, l’album H+. Avec ses synthés fétiches, le MS20 et le Arp 2600 parmi son arsenal, H+ est un album issu de son culte de l’analogique et de son goût du filtrage. JB Dunckel a longtemps mûri cet album dans son vaisseau, comme un pied-de-nez à la vague des dystopies, qui coulent tous nos espoirs. Nourri par la science fiction dont il a réussi à extraire une vision positive du futur où l’homme sera sauvé par la science, à l’image du noyau de l’album, le morceau Transhumanity qui laisse entendre “Here come the new men, their life has no end”.
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trois cafés gourmands samedi 30 mars | 21h | complet
C’est à la fin de l’été 2013 que naît officiellement le groupe “Trois Cafés Gourmands”, composé de trois amis d’enfance : Mylène Madrias , Jérémy Pauly et Sébastien Gourseyrol. Passés les premiers balbutiements, leur amitié se scelle vite à travers la musique grâce à trois voix complémentaires et deux guitares acoustiques. Les premières compositions arrivent avec des textes forts et des mélodies entêtantes. On se balade dans leur quotidien et au fil du temps entre amour, famille, déceptions et coups durs. Les titres joyeux et festifs en appa- rence cachent une certaine nostalgie et mélancolie que l’on aime découvrir à chaque nouvelle audition. En 2018, tout s’accélère, le clip de leur single “À Nos Souvenirs “ tourné en Corrèze, département d’origine des Trois Cafés Gour- mands, est visionné plus de 14 millions de fois sur Youtube. La France entière s’approprie la chanson “ À Nos Souvenirs “ pour en faire un véritable hymne au quotidien, repris par toutes les générations aussi bien dans les cours d’écoles que dans les discothèques. » Avec des textes prenants, tantôt nostalgiques, tantôt festifs, Trois Cafés Gourmands renouvelle la chanson française en mêlant folk, jazz manouche, blues, pop et bien d’autres styles musicaux.
beat assailant vendredi 5 avril | 21h | 10-20-22-25€
« Vous avez aimé le rappeur ? Vous allez adorer le chanteur ! », voilà le genre de slogan avec lequel on pourrait aujourd’hui vanter le retour de Beat Assailant. Mais on le sait depuis son premier album (« Hard Twelve » en 2005, un vrai classique pour les fans de l’age d’or du rap), il est précisément l’inverse d’un produit marketing. La preuve : il continue de prendre des risques vocaux et d’évoluer artistiquement. Depuis plusieurs années, il a ouvert sa voix, perfectionné son chant, et il fait désormais partie de ces rappeurs modernes aux styles multiples (André 3000, Pharrell Williams, etc), aussi à l’aise pour entonner des mélodies que pour débiter des rimes en cascade. Le natif d’Atlanta, qui vit désormais entre Paris et NYC, peaufine un disque qu’il considère déjà comme « le meilleur album que je n’ai jamais fait. », à sortir début 2019. Oser chanter vraiment, pleinement, sans perdre l’intensité du rap, cela donne une énergie irrésistible à ses nouvelles inspirations. Prélude à ce prochain album, Beat Assaillant sort d’abord le E.P. « Only One », quatre titres qui annoncent les couleurs vives et flamboyantes de son nouveau son. « Only One » est un futur hymne des dancefloors, avec ce petit coté électro french touch dans la production de 9 O’Clock, et un clip à voir absolument. « The Spot » surfe sur des nappes de claviers effervescentes, une sorte d’explosion funk digital qui évoque Bernie Worrel autant que Dâm-Funk, produit par ALfred (qui n’est autre qu’Alex du duo de producteurs Synapson, que B.A. accompagne actuellement pendant leurs concerts à l’Elysée Montmartre, Printemps de Bourges, etc). « Boss Chick » convie le jeune duo branché de Haute, entre basse filtrée jazz, couplets rap, et la voix d’Anna qui rejoint celle de B.A. pendant les refrains. Enfin, sur « Bad Boy », Beat Assaillant entonne une mélodie R&B classieuse, d’une élégance minimale, produit par Art Of Shades. Le tout est finalisé, mixé et masterisé par le célèbre NK.F. (Orelsan, PNL, Damso, Angèle, etc), qui sublime les chants et les raps d’un Beat Assailant plus frais que jamais. Avant l’album en février prochain, puis la tournée avec son nouveau band, ce nouvel E.P. sortira le 28 novembre.
lou doillon samedi 6 avril | 21h | 9-23-25-28€
Née le 4 septembre 1982, fille des icônes Jane Birkin et Jacques Doillon, Lou se lance d’abord dans une carrière d’actrice. Elle apparait pour la première fois dans un long métrage d’Agnès Varda. Le deuxième film dans lequel elle joue est «Trop (peu) d’amour de...Jacques Doillon. Parallèlement à sa carrière d’actrice, elle mène une carrière de mannequin. Depuis des années, en secret, Lou jouait de la guitare et écrivait des chansons en anglais, sa “langue intime”. La parution de son premier album, Places, est une délivrance pour Lou Doillon et marque le début d’une nouvelle carrière. Son titre résume autant la place qu’elle peut désormais occuper sur l’échiquier musical que son parcours personnel. “Lou me fait davantage penser à une chanteuse soul que rock”, affirme Daho, qui signe là sa plus belle réalisation et des arrange- ments au diapason. En deux titres, Lou Doillon affirme une voix et un timbre singu- lier. Ce n’est qu’un début. Parlant des jours tristes qui défilent à la vitesse des roulements de batterie, «One Day After Another» rap- pelle le Storytelling façon Patti Smith tandis que «Make A Sound», à l’immédiateté pop, parle des ailes de plomb «Like leaded wings» de son auteur. À l’instar de Cat Power, Lou Doillon est aussi à l’aise dans un re- gistre acoustique : la pause diaprée «Same Old Game» au mitan de l’album que dans la soul cuivrée «Jealousy», «Questions And Answers», deux passeports pour Memphi). C’est aussi à la faveur de ces rengaines plus enlevées que sa voix prend un relief particulier et fait preuve d’une souplesse décon- certante. En conclusion, deux chansons – Places, qui donne donc son titre à l’album, et Real Smart – ouvrent d’autres horizons. Le climax est à son comble, et la voix grave de Lou Doillon épouse parfaitement la majesté frissonnante d’une chorale d’enfants. Très autobiographiques, les paroles révèlent des années d’er- rance, une personnalité troublée «Ce sont des complaintes qui relèvent pour la plupart de la survie» et un caractère rebelle (De- fiant, comme le souligne un titre). «J’assume ma grande fragilité féminine et, pour l’assumer, je revendique une démarche mascu- line. D’ailleurs, mon album est entièrement dédié à des hommes». Un titre comme «Same Old Game» a valeur cathartique pour l’in- téressée, qui reste fascinée par l’écriture de Leonard Cohen et la discographie de Lhasa. On pensait la connaître, mais en l’espace de quarante minutes, Lou Doillon change la donne et devient ainsi une auteure, com- positrice et une interprète hors pair.
eagle eye cherry samedi 27 avril | 21h | 12-25-28-30€
Musicien, auteur, compositeur, né à Stockholm, Eagle Eye est issu d’une famille de musiciens. Sa musique a trouvé un large écho et connu un succès populaire international, notamment avec le single « Save Tonight », suivi d’une série de titres particulièrement bien accueillis en Europe, Australie, Afrique du Sud et Brésil. « Streets of you » est son cinquième album. « Je n’ai jamais été aussi content d’un album, poursuit-il. J’ai écrit ces chansons sur la route, comme j’ai grandi. L’album a été enregistré à Nashville et Stockholm »
némir samedi 18 mai | 21h | 6-15-18-20€
Nemir est un OVNI et le restera. En 2012, on le découvrait avec « Ailleurs », un single mi-rappé mi-chanté devenu un hit instantané sur toutes les radios du pays, des ondes généralistes de France Inter à celles, spécialisées, de Skyrock. Bousculant rap et chanson, il s’attirait les faveurs du grand public comme celles des fans de rap, grimpant sur les plus grandes scènes du pays (Francofolies, Printemps de Bourges…) avant d’accompagner Stromae en tournée… En 2018, le lascar n’a pas changé : avec son nouvel EP il est une fois encore ailleurs ; moins frontalement rap, plus ouvertement chan- té mais toujours aussi accessible, populaire et enthousiasmant. Aujourd’hui comme en 2012, Nemir reste un électron libre qui, chaque jour, fait un pas de côté pour regarder la vie autrement. Ce n’est pas un hasard : le pire ennemi de Nemir, c’est l’ennui. Le succès de son premier EP et la longue tournée qui l’a accompa- gné, lui ont donné envie de faire une pause - d’aller voir ailleurs, précisément Pendant les 5 années qui ont suivi, il a pris le temps de réfléchir, de penser à autre chose, de se nourrir artistiquement. « J’ai enregistré Ailleurs sans y penser, sourit-il aujourd’hui. Ca a été un succès, j’ai signé dans une belle maison de disque, j’ai fait des centaines de concerts et tout le monde attendait que je fasse un nouveau disque mais, au fond, j’en étais incapable puisque je ne l’avais pas fait exprès. Alors j’ai lâché prise et repris une vie normale. » Loin d’être un caprice, c’est cet état d’esprit, ce besoin de liberté, qui fait de son prochain opus une œuvre singulière, cascadeuse, un disque qui prend le rap à rebrousse-poil et la chan- son à l’envers.
Dont acte : lorsque Nemir déballe une chanson d’amour, elle est forcément tordue, à l’image de « Des heures ». On ne saura ja- mais s’il s’agit d’amour ou de désamour, d’accord splendide ou de désaccord parfait - le double-clip qu’il en a tiré en dira peut- être plus... Sur « Ca sert », il zoome sur les actes manqués, sur ces choses que l’on doit faire mais qui nous coûtent ; une ode à l’ef- fort en même temps qu’un hymne à la flemme. Nemir, c’est une manière d’aborder la vie, un regard singulier sur le monde, un prisme neuf, enthousiasme mais réaliste, loin des attitudes conve- nues, des dogmes du rap ou des fadaises des chansonniers d’ici. Mais il y a plus : son nouvel EP n’est pas un disque de chanson mais n’est pas non plus un album de rap ; Nemir s’ennuie dans les cases et s’en évade une fois encore avec brio. Thomas BLONDEAU
tété samedi 25 mai | 21h | 10-20-22-25€
Tété finalise actuellement son septième album, co-réalisé par Johan Dalgaard (Alain Chamfort, Camille,…). Une collection de chansons représentant, chacune à sa manière, différentes facettes de la vraisemblance qui, de plus en plus, vole la vedette au « vrai » dans beaucoup de champs de notre vie quotidienne : le traitement de l’actualité, l’économie, le politique… Conteur d’histoires, guitariste hors pair, Tété revient avec un nouvel album où la guitare acoustique s’appuie sur des programmations donnant une couleur résolument moderne à un album acoustique et mélodique. Tété sera également de retour sur scène en 2019 avec un nouveau spectacle et passera par la mythique salle de l’Elysée Montmartre à Paris le 27 mars prochain. Sortie de l’album « Fauthentique » le 1er février 2019
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