Isabelle Georges / Nouvel album Oh la la ! / En concert à New York (54 Below) le 15 novembre et au Théatre des Champs-Elysées le 11 décembre.
Isabelle Georges Nouvel album Oh la la !
Sortie numérique le 15 novembre 2019
Sortie physique le 29 novembre 2019
Concerts à New York / 54 Below le 15 novembre 2019 et à Paris / Théâtre des Champs-Elysées le 11 décembre 2019
Pour la première fois, l’inclassable Isabelle Georges explore la chanson française et chante 3 de ses compositions dans un album et un spectacle, tous deux baptisés Oh la la ! Avec sa voix suave et sa manière théâtrale d’interpréter les chansons, elle nous emmène dans un voyage passionné où se côtoient Aznavour, Bécaud, Brel, Vian, Nino Rota...
Elle nous raconte des histoires d’amour, de survie et de rêve pour composer un véritable tour de chant tendre et déjanté. Un mélange de jazz, de cabaret et de pop.
Créé au Fringe Festival d’Édimbourg 2015, Oh la la ! est son premier « Personality Show » dans la lignée de ceux de Judy Garland ou de Shirley MacLaine. Il lui a permis de faire ses débuts sur la scène anglaise au London Cabaret Festival 2016 avec, à la clef, quatre étoiles dans The Herald.
Après une résidence au Bal Blomet, Isabelle Georges sera en concert au 54 Below de New York le 15 novembre et le 11 décembre 2019 pour une date exceptionnelle au Théâtre des Champs-Elysées de Paris.
Oh la la ! par Isabelle Georges
Depuis 2005, j’ai créé de nombreux spectacles musicaux qui mélangent les genres, ce qui me vaut souvent le qualificatif d’inclassable, tant mieux, je n’ai jamais été attirée par la simplification extrême qui se cache derrière les étiquettes.
Créé au Fringe Festival d’Édimbourg 2015, Oh la la ! est le premier spectacle où je ne me cache plus. Oh la la ! est la réalisation, sans filet, d’un rêve de gosse, un véritable « Personality Show « dans la lignée de ces femmes qui m’inspirent depuis l’enfance comme Judy Garland ou Shirley MacLaine. Il m’a permis de faire mes débuts sur la scène anglaise au London Cabaret Festival 2016 et de retourner à Édimbourg pour la clôture du festival dans la Famous Spiegeltent avec, à la clef, quatre étoiles dans The Herald.
L’année 2019 a été particulièrement riche et émouvante, deux personnes qui m’ont toujours encouragée, poussée, quand c’était nécessaire, ont quitté cette planète.
Le psychiatre et dramaturge Alain Didier Weill, qui a été le premier à m’inciter à écrire puis à transformer mes poèmes en chansons et la multi linguiste, agrégée d’allemand, professeur à la Maison de la culture yiddish, mon amie Dorothée Vienney qui m’a appris à lire de droite à gauche et m’a ainsi permis de retrouver une partie de moi-même… À leur disparition, j’ai réalisé combien j’avais eu la chance de les avoir rencontrés, eux et d’autres êtres, comme mon ami l’aviateur Guillaume Coeffin et le restaurateur Victor Brisbois, tous deux partis trop tôt. Cet album leur est dédié, il est riche de tout cet amour partagé, de cet enthousiasme, de cette force de vie qui les caractérisaient et qui m’habite depuis l’enfance !
Un cadeau à l’image de cette merveilleuse aventure humaine et musicale.
Sur ce Cd, j’ai la chance d’être entourée d’immense talents, personnalités qui m’accompagnent sur scène depuis 2015, Frederik Steenbrink, Jérôme Sarfati, Édouard Pennes, Adrien Sanchez et Samuel Domergue, d’un ensemble à cordes et d’invités prestigieux, rencontres fabuleuses comme Roland Romanelli, Philippe Berrod ou Jérôme Brajtman. Les arrangements sont signés Sebastiaan Koolhoven, Thierry Boulanger et Thibault Lepri. Avec respect et audace, ils sont parvenus à donner une nouvelle vie à ces standards ou bijoux à découvrir. Ensemble, nous avons imaginé un pont entre le passé et le présent avec un mélange incomparable de jazz, de pop et de cabaret, un son, à mi-chemin entre la variété, le classique et le jazz, inclassable !
Les chansons de Oh la la !
Tout choix de chanson commence par un coup de foudre, il se manifeste par un besoin impérieux, incontournable, non négociable d’interpréter cette chanson ! Certaines chansons me parlent si fort que j’ai parfois l’impression vaniteuse qu’elles ont été écrites pour moi ou qu’il est de mon devoir de les interpréter !
Lors d’une interview alors que je jouais Oh la la ! au Festival d’Édimbourg 2016, une journaliste m’a fait remarquer que la plupart des chansons que j’interprétais avaient été écrites par des hommes pour des hommes… Peut-être est-ce parce que je m’appelle Isabelle Georges et que ce nom prénom, qui m’a souvent paru insuffisant, pas assez flamboyant, semble en fait définir de plus en plus ce qui me caractérise, ma passion pour le mélange des genres… l’inclassable.
Ce nom prénom est petit soldat, femme enfant, il est ami, amant, symbole terrassant le dragon, il est roman de gare ou de science-fiction, il est symphonie, il est chanson. Peut-être est-ce parce que j’ai été élevée par mon papa et entourée de ces amitiés masculines franches et indestructibles et de cette, très souvent, grande incompréhension de la sphère féminine ! Toujours est-il que j’aime ce voyage féminin au cœur du masculin.
Je t’attends
L’énergie de Monsieur 100 000 volts me botte depuis l’enfance. Cet homme a fait des succès internationaux, il n’est pas assez considéré et je n’aime pas ce genre d’injustice et puis cette chanson parle si magnifiquement de la rencontre, celle qui change tout !
Au suivant (en anglais) Cette chanson me poursuit, me rappelle curieusement des souvenirs de l’hôpital Necker que j’ai beaucoup fréquenté avec cette sensation de ne pas compter, d’être un corps de plus, qu’on malmène pour le soigner, parfois dans l’indifférence la plus totale, les enfants ne sentent rien, c’est bien connu ! J’ai décidé de l’enregistrer en anglais pour plusieurs raisons, l'une d'elles étant que la langue anglaise laisse le doute sur le genre, il n’y a pas de il ou d'elle… L’adaptation est signée Stephen Sondheim, un des plus grands auteur et compositeur de comédies musicales, ce genre que j’aime tant et qui m’a aidé à survivre quand j’étais à l’hôpital.
Ne me quitte pas (en Yiddish) Je chante depuis 2005 avec un groupe qui mélange la musique classique et la musique Yiddish, Sirba Octet. La musique et la littérature yiddish m’accompagnent depuis longtemps, elles font partie de mes origines même si deux générations m’en séparent. Grâce à la cousine de Richard Schmoucler, le créateur de Sirba Octet, j’ai rencontré une femme extraordinaire Dorothée Vienney qui m’a enseigné le yiddish. Malgré les 40 ans qui nous séparaient, nous sommes instantanément devenues complices, amies, entre les lectures, l’écoute de chansons, nous échangions sur la vie, les gens, nos peurs, nos joies… C’est elle qui m’a aidé à me procurer la magnifique adaptation Yiddish de Ne me quitte pas par Mendi Cahan. Cette femme est décédée, alors que j’étais à Prague en train d’enregistrer les cordes pour cet album. Voilà pourquoi en plus du fait que cette langue soit trop belle pour disparaître, je ne pouvais pas ne pas saluer Dorothée où qu’elle soit.
Quand tu dors (un poème de Jacques Prévert mis en musique). Ma toute première création, avec mes amis du Lycée Racine, s’appelait « Givrons au gout de nos rêves » et nous y interprétions un texte de Prévert intitulé Suivez le guide. J’avais 17 ans et le petit Folio Junior, "Jacques Prévert un poète", ne quittait pas ma poche. Quand, plus tard j’ai découvert le poème Quand tu dors, j’ai été époustouflée par la justesse, la folie et la beauté avec laquelle il s’emparait d’un sujet féminin, si peu avouable, la jalousie ! Je devais chanter cette chanson !
Le Temps & Mon émouvant amour J’ai eu la chance de rencontrer Charles Aznavour à deux reprises et ces deux chansons de lui sont mes préférées tant pour les sujets qui les animent que pour les mélodies. Frederik Steenbrink, mon compagnon et complice de 19 ans, chante en duo avec moi sur Mon émouvant amour, en plus d’être pianiste, directeur musical, artistique, il a une voix extraordinaire, dans la lignée des Tony Bennett, Sinatra ou Nat King Cole, il était inenvisageable de ne pas avoir un peu de cette voix chaude et magnifique sur le CD. C’est la plus belle voix de baryton crooner de mon quartier !
La vie en rose L’arrangement fait par Sebastiaan Kolhooven de cette chanson tellement entendue est juste remarquable et il incarne parfaitement cette énergie phénoménale qui nous meut quand nous sommes amoureux. C’est un hymne aux amoureuses/amoureux inconditionnels, ceux qui ne s’excusent pas de l’être, qui assument le « fleur bleue », la passion dévorante, la sensualité, le corps. Je voulais créer une version qui donne envie de danser, d’être soi-même sans concession ! 4 inédits dont 3 écrits par Isabelle Georges Sur cet album, il y a, dix des chansons que j’interprète sur scène dans Oh la la !, mais aussi, pour la première fois, des compositions originales. Un besoin intime et impérieux d’écrire pour raconter/honorer ces rencontres fulgurantes ou épanouies qui ont éveillé l’indispensable, m’ont transformé à jamais, une manière de dire merci et de regarder émerveillée le chemin parcouru du lit de l’hôpital Necker aux scènes du monde entier, avant de m’élancer à nouveau.
Un amour qui se vit & Entre nous Ce sont mes toutes premières compositions dédiées à mon ami pilote de mirage décédé alors qu’il exécutait dans les airs une figure qu’il avait maitrisée des milliers de fois, qu’il n’avait que 31 ans et que nous avions encore tant de choses à partager !
Le tout petit avion Le tout petit avion est un cadeau que m’a fait le compagnon de ma sœur, il est dans mon bureau, il me rappelle la chance que j’ai d’être en vie et d’avoir tant de belles choses à accomplir, comme cette chanson dédiée à ces deux êtres magnifiques partis trop tôt mon beau-père restaurateur et à mon ami pilote. La musique est signée Roland Romanelli. C’est une des mélodies que Roland avait écrit pour Barbara avant leur séparation.
The Girl Who Stole Your Heart Maury Yeston est un des plus grands compositeurs de comédie musicale encore vivant. (Nine, Grand Hotel, Titanic The Musical…) Un homme qui écrit pour les femmes comme s’il était une femme. J’ai eu le bonheur d’interpréter Kate Mac Gowan dans Titanic The musical suite à quoi, il m’a offert les December Songs écrites pour le centenaire du Carnegie Hall, que j’ai enregistrée au Nola Studio sous sa direction. Depuis, nous sommes amis, c’est la deuxième chanson qu’il m’offre, et elle s’est imposée comme l’épilogue nécessaire à ce Cd.
Isabelle Georges, la mélodie du bonheur
Une présence lumineuse et confiante, une voix qui va décrocher les étoiles, un fort instinct de vie placé dans la danse et le chant, un amour de l’aube – des projets comme des rencontres – et des larges horizons : Isabelle Georges rayonne de tout cela à la fois. Sur scène, interprète et souvent conceptrice de ses propres spectacles, elle fait entendre tout un héritage artistique et culturel inspirant, qui concilie comédie musicale, chanson française, théâtre musical, jazz américain et musique yiddish.
PASSEUSE DE RÉPERTOIRES
Ce melting-pot de musiques et de langues est à l’image d’un esprit libre et curieux de tout, aiguisé dès l’enfance. L’univers familial dans lequel Isabelle Georges grandit – mélomane et musicien, humaniste et ouvert – est plein de promesses, qui germent en elle, comme un sursaut vital dont l’énergie plus jamais ne la quittera, après plusieurs années d’hospitalisation. La comédie musicale lui permet de trouver sa propre voix en marge du soprano dramatique maternel, de revitaliser son corps par la danse et de faire ses premières armes sur scène dans Barnum de Jean-Paul Lucet. Elle suit le Cours Florent ; ses modèles d’alors sont Judy Garland – à qui elle consacre son premier spectacle en 2005 –, Liza Minnelli, Barbra Streisand, Jacques Brel… « J’aime les chansons qui ont pu résonner à une certaine époque et qui résonnent différemment aujourd’hui, mais tout aussi fortement, dit-elle. Je me considère comme passeuse, surtout pas passéiste ! »
COMÉDIE MUSICALE ET TOURS DE CHANT
Isabelle Georges transmet avec une générosité sans limite tous les répertoires qui la touchent et la nourrissent, prête à toutes les expériences musicales, mais « sensible à l’excellence plus qu’à la profusion ». Elle apprivoise les grandes pages de la comédie musicale – surtout celle des années 1940, qu’elle adore – comme de la chanson française, et met sa créativité au service de spectacles qu’elle imagine comme des rêves qui se réalisent : Une étoile et moi, Padam Padam, Broadway en chanté !, La French Touche, et le petit dernier, le tour de chant Oh la la !. Pour Broadway Symphonique ou récemment C’est si bon, elle sollicite la participation d’orchestres symphoniques. Cet éventail de propositions lui permet de se produire dans des salles aussi différentes et prestigieuses que le Théâtre des Champs-Élysées, le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Paris, le Festival d’Édimbourg ou encore celui de Radio France Occitanie Montpellier, qui l’accueillent avec les différents complices de ses aventures musicales.
LA FORCE DES RENCONTRES
Car Isabelle Georges, doté d’une foi inconditionnelle en l’autre, n’avance pas seule, bonifiant les rencontres qu’elle a pu faire au fil de son parcours : ce furent d’abord des mentors comme le danseur, chorégraphe et pédagogue américain Matt Mattox et le chanteur Jean Salamero, qui l’aida à trouver sa voix hors des circuits de formation conventionnels ; puis Frederik Steenbrink, chanteur et directeur musical, et Cyrille Lehn, son arrangeur de prédilection, les piliers de sa troupe de musiciens fidèles. Elle collabore également régulièrement avec le Sirba Octet pour des programmes de musique yiddish, ainsi qu’avec Jeff Cohen et Bruno Fontaine.
« Les rencontres peuvent tout faire basculer dans une vie, confie-t-elle. C’est ce qui est formidable. »
À travers cette pluralité de répertoires et de collaborations se dégage la cohérence d’une artiste passionnée, traçant le chemin de sa vie à travers les musiques qu’elle aime, qu’elle incarne et qu’elle transmet.
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