Lancement officiel du Prisonnier quantique, le jeu vidéo d'aventure du CEA !
Le 5 octobre 2019, à l’occasion de la Fête de la science, le CEA sort officiellement son jeu vidéo, le Prisonnier quantique jouable en ligne sur : prisonnier-quantique.fr.
Gratuit, sans inscription, développé en interne avec la participation du Réseau Canopé, ce jeu en 2D de type point and click est unique en son genre et vous conduira, pour une durée de 8 à 12h, vers des expériences inédites entre science et science-fiction.
Le Prisonnier quantique sera également présenté à la Paris Games Week du 30 octobre au 3 novembre 2019.
Plus "game serious" que serious game
Le CEA, organisme public de recherche français parmi les plus innovants au monde1, innove aussi dans le domaine de la diffusion de la culture scientifique et a fait le pari de développer un jeu vidéo « Le Prisonnier quantique » pour toucher un large public, et notamment les jeunes, afin de les intéresser à la science, ses métiers et ses enjeux.
En effet, près de 70 % des Français jouent aux jeux vidéo2, une part qui dépasse les 90 % pour les 18 – 24 ans.
Utiliser le jeu vidéo s’avère donc pertinent pour mieux servir cette mission.
Le Prisonnier quantique est un jeu d’aventure en 2D de type « point and click ». Loin d’un traditionnel « serious game », c’est avant tout un « vrai » jeu vidéo, au graphisme soigné, avec une histoire haletante mêlant aventure, science et science-fiction, le tout saupoudré d’une dose d’humour. Tout au long du jeu, le joueur découvre les différentes facettes de la science en s’amusant.
Un jeu d’aventure unique en son genre
La durée du jeu est estimée entre huit et douze heures. Jouable en plusieurs fois grâce à un système de sauvegarde de la progression, le joueur pourra reprendre sa partie en cours n’importe où et sur le support qu’il souhaite : ordinateur, tablette ou smartphone.
Gratuit, sans inscription, et sans publicité, le Prisonnier quantique est facile d’accès puisqu’il est jouable depuis un simple navigateur.
Dernière particularité : le jeu a été réalisé avec un budget réduit au minimum.
A l’exception de l’illustration et du sound design, le Prisonnier quantique a été entièrement créé et développé en interne (sans recourir à un studio) au sein de l’unité de communication multimédia du CEA, en lien direct avec les chercheurs de l’organisme pour l’élaboration des énigmes scientifiques.
Au début du XXe siècle, la physique quantique est en plein essor mais demeure pleine d’énigmes. Les plus éminents savants peinent à appréhender les lois de l’infiniment petit, un monde très différent du nôtre.
De son côté, Artus Cropp, physicien brillant mais méconnu, imagine une méthode révolutionnaire pour observer le monde quantique et les particules qui le peuplent. Assisté d’un jeune ingénieur, il consacrera sa vie et sa fortune à donner corps à ses théories en construisant un « modulateur de Planck ».
Grâce à cet instrument, Cropp commence dès le début des années 60 à étudier le monde quantique, et à en révéler les secrets qu’il consigne dans son carnet de laboratoire.
Mais un jour, il découvre une « singularité » inattendue au cœur de la matière : ce qu’elle implique dépasse tout entendement et pourrait changer la face du monde. Pour en avoir le cœur net, Artus Cropp et son assistant décident de mener, le 3 juin 1963, une dernière expérience avant de publier leurs travaux. Mais quelque chose tourne mal : les deux savants disparaissent avant d’avoir pu révéler au monde leur découverte.
Presque 60 ans plus tard... Zoé est une jeune femme curieuse qui s’ennuie un peu dans son travail administratif, jusqu’à ce qu’on l’envoie fouiller une ferme à l’abandon. Zoé y découvre un carnet de laboratoire laissé par un certain Artus Cropp, un physicien mystérieusement disparu dans les années 60. Le carnet évoque une découverte incroyable mais s’arrête brutalement durant une expérience... Quelle est cette fabuleuse découverte ? Qu’est-il advenu du savant ? Il n’en faudra pas plus pour lancer Zoé à la recherche de l’héritage d’Artus Cropp !
Le Prisonnier quantique a également une dimension « serious » qui a l’ambition de rendre les sciences accessibles à tous, peu importe l’âge du joueur, homme ou femme, joueur occasionnel ou invétéré, enfant comme parent7. Dans ce jeu vidéo, chaque joueur a la liberté d’avancer à son rythme et surtout de régler son propre curseur entre le jeu et la pédagogie. Bien que le titre évoque la physique quantique, une discipline surprenante des sciences, le jeu est, à l’image du CEA, pluridisciplinaire ; il aborde les sciences et les technologies au sens large : physique, chimie, énergie, sciences du vivant, climat…. L’aventure emmène le joueur aux quatre coins du monde : d’une vieille ferme abandonnée, aux laboratoires du CEA, du grand accélérateur du CERN jusqu’à une antique cité souterraine et même au-delà du monde connu. Le jeu permet également de se familiariser avec la démarche scientifique, les outils et métiers de la recherche.
Pour progresser dans l’histoire et se sortir de situations parfois périlleuses, le joueur doit résoudre plus de trente puzzles (mini-jeux) tous différents et intégrés au scénario. Pour cela, il doit utiliser sa logique et ses connaissances en sciences et avoir recours à des technologies parmi les plus avancées, comme une pile à combustible, un robot, un spectromètre ou encore un accélérateur de particules…
Le jeu est accessible pour un usage en classe pour des collégiens et lycéens. Pour accompagner chaque puzzle, des fiches pédagogiques ont été conçues, en partenariat avec Réseau Canopé, pour aider l’enseignant ou le médiateur scientifique à s’approprier le « serious game » et à l’utiliser dans le cadre d’un cours ou d’une médiation scientifique. En complément, des interviews vidéos des chercheurs du CEA, ayant participé à la conception des puzzles, permettent d’approfondir les notions scientifiques abordées dans le jeu.
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