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Régression de la démocratie et déchainement de la violence
Alors que tous les régimes s’en revendiquent, l’idée de démocratie est aujourd’hui vide de sens. Réduite à un ensemble de recettes (suffrage universel, séparation des pouvoirs ou contrôle constitutionnel), la démocratie laisse le champ à des pouvoirs populistes qui n’hésitent pas à se montrer favorables à l’armement des citoyens.
Qu’a-t-il donc manqué à la démocratie telle qu’elle a été théorisée et mise en pratique jusqu’ici, pour que les peuples s’en détournent et remettent leurs destins à des dictateurs ou des aventuriers?
Mobilisant La Boétie, Clastres, Abensour, Monique Chemillier-Gendreau nous rappelle que le seul titulaire du pouvoir est le peuple dans sa diversité.
Mais toute perspective seulement nationale est insuffisante. Les institutions internationales imaginées au sortir de la Seconde Guerre mondiale n’ont pas réussi à garantir aux peuples ni la sécurité collective, ni la justice sociale, ni la sauvegarde de leur environnement. L’auteure réfléchit dans cet entretien à une nouvelle architecture mondiale à même de reprendre l’idée de paix, non comme la seule absence de guerre, mais comme la recherche d’une société juste et bonne
" Comme un air de déjà-vu.
À dix jours de la mobilisation contre la réforme des retraites, le 5 décembre, qui s’annonce massive, Edouard Philippe reçoit de nouveau, lundi 25 et mardi 26 novembre, les dirigeants des principales organisations syndicales et patronales, aux côtés de la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, et du haut-commissaire chargé du dossier, Jean-Paul Delevoye. Le chef du gouvernement avait déjà organisé de tels entretiens, début septembre, avec les mêmes protagonistes pour donner le coup d’envoi d’un deuxième cycle de concertations."
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