#MUSIQUE - MPL : Plaqué Or (sortie le 4/12)

MPL : Nouveau clip Plaqué Or (sortie le 4/12)

“Tout tournait toujours autour d’elle”

Lorsqu’ils évoquent le souvenir de Lulu, les quatre amis d’enfance sont encore empreints d’un doux mélange de joie et de nostalgie. Certains étaient fascinés par ses danses, hypnotisés par sa beauté, d’autres étaient ses confidents.

Amoureux chacun à leur façon, tous étaient suspendus à ses lèvres.

Alors quand elle est partie, ils se sont réunis pour faire vivre son souvenir. Cédric au chant, Manu et Julien aux guitares puis Andreas à la basse pour compléter le tableau. Saupoudré des cendres de la belle, MPL naît et la musique devient leur exutoire.

Entraînants, mélancoliques, toujours poétiques, les titres s’enchaînent et leurs clips définissent peu à peu les contours d’un univers enchanteur. Le premier album éponyme sort en 2015, en autoproduction.

Distribué sur internet et de main en main, il s’écoule à 5 000 exemplaires. Depuis, les artistes creusent leur sillon dans le monde de la pop indé francophone.

Avec plus d’une centaine de concerts, ils fidélisent un public toujours plus large. Après trois années d’écriture et de compositions, d’enregistrements sauvages, d’innombrables réunions et de journées de studio, ils s’apprêtent à sortir “L’étoile”, leur deuxième opus

“La nostalgie est la seule émotion véritable”

Guidés par une voix mystérieuse, quatre hommes, presque ensevelis par la neige, bravent le blizzard. En haut d’une colline les attend un extravagant gourou, qui s’apprête à mener une cérémonie en hommage à la disparue.

C’est par ce tableau que débute “L’étoile”, une épopée de 14 titres et autant de clips, nostalgiques et terriblement optimistes, à la frontière entre comédie musicale et film d’aventure.

“Je suis possédé par des pensées tendres. Je suis dans tous mes états de t’attendre”

Au fil de leur quête, les musiciens de MPL fabriquent leur propre folklore, poussés par cet étrange guide. Personnage central et loufoque, gourou véritable, il est le cinquième membre du groupe et exige d’eux rigueur et perfection, prenant le public à témoin.

Les concerts deviennent des cérémonies dont il est le maître. Incarné par Arthur, avec sa toge dorée, sa longue barbe et son crâne rasé, il est le chef d’orchestre du groupe. Il tire les ficelles avec humour et malice. Une nouvelle chanson, une vidéo postée sur internet, une actualité... Il est celui par qui le message arrive.

Sous sa coupe, les quatre adeptes dessinent des images et inventent des histoires propres à réconcilier les hommes avec leurs fantômes. Ils touchent à l’irréel en racontant “Valdrade”, ville invisible inventée par l’écrivain Italo Calvino où les habitants vivent hantés par leur reflet dans le lac. Ils se désespèrent violemment de l’absence de l’autre avec “En chien de toi”. Ils s’imaginent la vie qu’ils auraient dû avoir avec Lulu dans “Cendres”, tournent la page, le temps d’une chanson, avec “Plaqué or”.

“On attendait qu’elle remonte, on attend toujours, toujours, toujours...”

Leur musique navigue sans choisir entre des riffs exotiques et des pulsations électro tout en laissant place à la folk emmenée par les deux guitares. Entre des textes parlés et des mélodies entêtantes, les cinq voix se posent et s’harmonisent. Certains y entendront l’influence de la chanson française des années 2000, tandis que d’autres y trouvent parfois des airs de Fauve ou de Feu ! Chatterton.

MPL évolue dans la confidence depuis quelques années. Guidés par L’étoile, ils s’apprêtent à sortir de l’ombre