COLLECTION MAKE MY DAY - Sortie 8 juillet - QUELQU'UN DERRIÈRE LA PORTE
Studiocanal et le réalisateur et critique de cinéma Jean-Baptiste Thoret s’associent pour faire revivre des films injustement oubliés. Polars italiens, gialli, comédies, exploitation… tous les genres et toutes les nationalités auront leur place dans cette nouvelle collection dirigée par Jean-Baptiste Thoret.
Au rythme d’une sortie par mois, chaque édition proposera le film en combo Blu-ray + DVD, enrichie de suppléments inédits (interviews, images d’archives, analyses, etc.), accompagnant ainsi le spectateur, du simple curieux au cinéphile averti, hors des sentiers battus
Jean-Baptiste Thoret est un réalisateur, historien et critique cinématographique français. Il s’intéresse très tôt à un cinéma différent et écrit sur les maîtres du genre (Carpenter, Argento, Hooper).
A la radio, en presse écrite ou récemment à travers son premier long-métrage (We Blew It), il prend régulièrement la parole pour parler de l’influence du cinéma des années 70 sur l’art et la culture d’aujourd’hui.
Adapté d’un roman de Jacques Robert, l’auteur de la série des Monocle et du Septième Juré, Quelqu’un derrière la porte est un huis-clos étrange, imprévisible, brillamment mis en scène, un jeu du chat et de la souris entre deux stars du cinéma américain de l’époque, Anthony Perkins, et son sourire en coin immortalisé dans Psychose, et Charles Bronson, alors au zénith de sa carrière européenne (il venait de tourner Le Passager de la pluie de René Clément) mais utilisé ici à contre-emploi. Réalisé par Nicolas Gessner, cinéaste d’origine suisse qui signera La Petite fille au bout du chemin en 1976 (avec la jeune Jodie Foster et Martin Sheen), Quelqu’un derrière la porte charrie, sous ses faux airs de thriller psychologique, une humeur plus sombre sur l’état délabré des rapports humains, à l’heure d’une modernité glaciale qui croit que les états d’âmes peuvent se réduire à une équation mathématique. Mention spéciale pour la musique de Georges Garvarentz, relecture élégiaque de la Symphonie n°9 d’Antonin Dvorak
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