ARS NORMANDIE - #CORONAVIRUS - Point de situation au 7 juillet 2020 !
En Normandie, le taux de reproduction effectif du virus reste au-dessus du seuil de vigilance. Ce chiffre, correspondant au nombre de personnes qu’un cas positif va contaminer, est aujourd’hui de 1,08. Pour rappel, ce résultat qui doit être apprécié à l’aune des autres indicateurs de l’épidémie, s’explique par des opérations de dépistage massives organisées sur le territoire et par la détection de plusieurs nouveaux cas groupés dans l’agglomération rouennaise, en cours de gestion. L’ARS est particulièrement vigilante à l’évolution de la situation qui traduit une circulation virale réelle, mais maitrisée. Au plan national, la Normandie reste en vert.
Au 7 juillet, 214 personnes étaient hospitalisées en Normandie (- 1,4 % par rapport au 4 juillet), dont 7 personnes en réanimation
Depuis le début de l’épidémie, 637 personnes porteuses du coronavirus Covid-19 sont décédées en Normandie (à l’hôpital et en EHPAD).
Les dépistages - sur 7 jours glissants du 28/06 au 04/07/2020 :
- Calvados : 4977 tests réalisés dont 11 positifs
- Eure : 2719 tests réalisés dont 11 positifs
- Manche : 1510 tests réalisés dont 5 positifs
- Orne : 1890 tests réalisés dont 9 positifs
- Seine-Maritime : 8734 tests réalisés dont 100 positifs
Le point sur les clusters en Normandie
Aujourd’hui 7 clusters sont identifiés et en cours d’investigation en Normandie : du fait du regroupement de certains clusters dans l’agglomération rouennaise, on dénombre désormais 5 clusters en Seine-Maritime. 2 clusters sont également identifiés dans l’Eure. Un cluster est le fait d’identifier au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours, et qui appartiennent à une même communauté ou ont participé à un même rassemblement. L’apparition de ces clusters reflète une circulation virale réelle, mais contrôlée, qui implique une vigilance accrue de la part de l’ensemble de la population. Elle doit nous inciter à respecter strictement les mesures barrières.
Restons vigilants
Afin d’éviter tout rebond épidémique et de limiter le risque de cas groupés, restons vigilants. Il faut redoubler de prudence et appliquer tous ensemble les gestes barrières*, de bon sens et d’hygiène. L’ARS et le préfet de région rappellent que les personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, même légers, doivent contacter sans tarder leur médecin traitant (ou, si elles n’en ont pas, le 116 117 - appel gratuit 24h/24, partout en Normandie).
En cas de suspicion d’une infection à coronavirus COVID-19, le médecin prescrira un test virologique au patient et lui conseillera de s’isoler dans l’attente du résultat.
En cas de test positif, avec le soutien de l’Assurance Maladie, il identifiera également les personnes contacts qui seront elles-mêmes invitées à se faire tester et à s’isoler. Cette stratégie de tests permet d’identifier rapidement les personnes malades et les personnes contacts qui le nécessitent afin de mettre en œuvre les procédures de protection et d’isolement nécessaires. Pour casser la chaîne de transmission du virus, une stratégie d’identification des cas, de dépistage de leurs contacts et d’isolement des personnes malades et des contacts à risque est mise en œuvre depuis le début de l’épidémie sur tout le territoire normand. Il s’agit de repérer très précocement l’apparition de nouveaux cas, et en particulier de nouveaux cas groupés, pour contenir la circulation virale sur le territoire. Dans ce cadre, l’ARS Normandie, les préfectures et les collectivités ont décidé de mener plusieurs actions proactives de dépistage au Covid-19 pour faciliter l’accès aux tests.
*Les gestes barrières :
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude
- Saluer sans se serrer la main, arrêter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
- Recourir au télétravail lorsque c'est possible
- Limiter ses déplacements
- Réduire les contacts et respecter une distance d’un mètre minimum avec toute autre personne
- Limiter les contacts avec les personnes vulnérables (personnes âgées de plus de 70 ans, immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques)
Le port d’un masque grand public est préconisé dans certaines situations pour se protéger et protéger les autres, notamment lorsque la distance physique d’1 mètre n’est pas possible, dans les lieux à risque, dans les établissements et chez les professionnels de santé. Il ne se substitue en aucune manière au respect des gestes barrières et des règles de distanciation sociale.
Le masque « grand public » est à usage non-sanitaire, mais répond à des normes établies par les autorités sanitaires. Ils sont lavables pour la grande majorité et réutilisables plusieurs fois (se conformer aux recommandations du fabricant).
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