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#Cherbourg - Une cuisine centrale à l'Espace René Le Bas : les petits plats dans un grand !
C’était un souhait de Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin : après réhabilitation, l’ancienne cuisine de l’Hôpital des armées accueillera dès 2021 un tout nouvel équipement qui permettra, à terme de réaliser 3 500 repas par jour pour les écoles de la commune.
En octobre 2019, réunis en conseil municipal, les élus de Cherbourg-en-Cotentin ont posé les bases d’une harmonisation des repas scolaires pour tous les élèves de la commune.
La restauration scolaire est en effet actuellement assurée à partir de plusieurs sites de production qui sont locaux ou externes, publics ou privés dont un prestataire « historique », le FJT.
Seuls Octeville et Tourlaville travaillent en régie et fournissent 1 300 repas en liaison chaude (préparés le matin pour être servis à midi). Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin, souhaitait « reprendre en régie cette activité en créant une cuisine centrale. Par sa position centrale et la qualité de l’équipement existant, C’est l’ancien Hôpital des armées qui l’accueillera ». Il disposait en effet d’une cuisine qui, rénovée en 2000, était conforme à la législation en cours. Sa surface est de 640 m2 et le coût d’aménagement et de remise aux normes du matériel est évalué à 1,8 million d’euros.
« Nous menons une réflexion globale sur la restauration scolaire, autant sur la production des repas que sur le développement des circuits courts ainsi que l’approvisionnement en produits bio », explique Dominique Hébert, maire-adjoint à la restauration scolaire, « à quotient familial égal, chaque famille paie un prix du repas identique, mais l’organisation actuelle ne permet pas d’harmoniser les prestations ».
Les travaux débuteront donc en février 2021 pour un début d’activité en juillet 21, période durant laquelle les personnels prépareront les repas pour les centres de loisirs, une façon de prendre en main leur nouvel outil et de monter progressivement en puissance pour la rentrée.
En 2021, ce seront les élèves d’Octeville et de Tourlaville qui seront servis, en 2022, ajout de Querqueville et de La Glacerie, en 2023 ajout d’Équeurdreville-Hainneville et de Cherbourg. Le projet est conçu pour produire également des repas pour les ALSH les mercredis et les vacances scolaires. En 2023, ce sont 3 500 repas qui seront produits journellement dans ce nouvel équipement.
Mise en avant des circuits courts
La cuisine centrale est aussi l’outil qui permettra d’intégrer le Plan Alimentaire Territorial du Cotentin, qui vise à un recours plus systématique aux circuits courts et à la production locale. La loi EGAlim prévoit par ailleurs l’obligation de proposer un menu à base de protéine végétale une fois par semaine et, en janvier 2022, l’obligation de fournir 50 % de produits de qualité (Label rouge, AOP, AOC…) dont 20 % de produits bio.
Obligation à laquelle la cuisine centrale permettra de répondre plus facilement.
Une lutte contre le gaspillage alimentaire sera également menée en tentant d’être le plus réactif possible en fonction des habitudes de consommation dans les différentes écoles. Enfin, sur le temps de midi, les Francas proposeront un projet pédagogique sur l’équilibre alimentaire.
L’assurance que les élèves de Cherbourg-en-Cotentin « lécheront leurs assiettes à la fin du repas », comme le souhaiterait Dominique Hébert, pour une somme allant de la gratuité pour les familles bénéficiaires du RSA à un tarif progressif de 1,20 euro à 5,80 euros pour les petits Cherbourgeois et à 5,90 euros pour les habitants hors commune.
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