𝑫'𝒐𝒖̀ 𝒋𝒆 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒔, le nouveau clip de 𝗥𝗮𝘃𝗮𝗴𝗲𝘀 !
Ils n’avaient pas prévu que le futur les rattraperait si vite. La vidéo qui accompagne le premier extrait du nouvel EP de Ravages se pensait comme de la science-fiction, mais ressemble étrangement à ces atmosphères devenues en quelques mois familières : rues vides, visages camouflés, ambiance répressive sous les caméras... Il faut dire que Simon Beaudoux (chant) et Martin Chourrout (production) sont deux passionnés d’oeuvres d’anticipation. Mais “parfois le temps s’accélère”, annonce le titre Métamorphoses
Après plusieurs années à sillonner l’Europe avec leur précédent groupe indie-pop Exsonvaldes, les deux musiciens délaissent les guitares pour une chanson électronique en français : Ravages nous embarque dans une odyssée rétro-futuriste, pop- moderne, où les vagues de synthé s’entremêlent aux mélodies douces- amères, évoquant tour à tour New Order, LCD Soundsystem, Phoenix, Serge Gainsbourg ou Malik Djoudi.
JUSQU'AU LARGE - EP LE 7 MAI - Révélé à l’international sur la synchro de la série Netflix « Emily in Paris»
Le duo puise aussi son inspiration dans une atypique et non moins sérieuse formation scientifique : l’un est diplômé de l’Ecole polytechnique, l’autre d’un Master en Intelligence artificielle. Leurs recherches actuelles ? L’écriture de comptines lors des nuits d’insomnies ( Rouge soleil, figurant sur la BO de la série Netflix «Emily in Paris» ), la mise en musique d’introspection sociologique sur le déterminisme social (D’où je viens) ou encore la création d’hymnes à la gloire des perdants (Munich)
Ravages nous convie dans la sphère des inventions : celles des pionniers de la musique électro - alliées à la pop de l’an 2020 -, et celle qui s’offre à tous, de se réinventer soi-même. “Devenir autre chose, il faut tout remettre en cause, tout détruire, plus rien ne s’y oppose”, chante Simon, la transformation en étendard.
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