Kelton, l’heure du retour !

Kelton, l’heure du retour

Kelton est née en 1955, entre les États-Unis et la France, sous l’impulsion de Stéphane Boullier, fabricant de montres à Besançon, qui se verra confier une partie de la production du géant américain Timex à la condition que soit créée parallèlement une marque française : Kelton.

Culture pop

Devenue la marque de montres française par excellence, un véritable pilier de notre culture pop, Kelton règne sur le marché de la montre pour tous pendant plusieurs décennies et marque les esprits par son esprit juvénile et irrévérencieux à souhait, grâce à une communication décalée et un slogan chanté : vous vous changez, changez de Kelton.

Évolution

L’hiver 2020/21 est un tournant décisif dans l’histoire de Kelton, qui se fait une nouvelle place dans le paysage des grandes marques françaises et opère un changement sensible d’attitude, faisant évoluer l’emblème du joyeux consumérisme des années 60 et 70 vers une marque responsable, consciente des nouveaux enjeux sociétaux et capable d’y répondre.

Les montres

Du côté des montres, conçues et assemblées en France, les collections, sans renier l’esprit vintage de la marque, sont plus contemporaines et moins clivées par genres. Le redéploiement de Kelton se base sur une évolution de son positionnement, et s’oriente vers une offre plus premium, tout en conservant un rapport qualité-prix raisonnable, point qui fut toujours emblématique de la marque.

Indestructible

À noter qu’une Kelton fabriquée dans les années 70 et fonctionnant toujours n’a rien d’exceptionnel, comme le disait le célèbre film publicitaire de Jean-Jacques Annaud : « Les montres Kelton résistent à tout… enfin, à presque tout » (On y voyait une Kelton se faire pulvériser par « le plus long train du monde »)

Big in Japan

Parallèlement à son redéploiement en France, à travers sa plateforme e-commerce et quelques points de vente situés dans des zones géographiques clés (rue de Rivoli, Marais) Kelton séduit le marché japonais, friand d’histoires et de renaissances, et se voit distribuée dans quelques prestigieux points de vente, parmis lesquels on trouve Isetan et Takashimaya.

Les prix

Les nouvelles collections, tout en gardant un pied dans les prix raisonnables, avec des montres à moins de 100 €, flirtent avec le luxe abordable, aux alentours de 300 €.

Des montres pour toutes et tous

Kelton, mieux que jamais, sait s’adresser aussi bien aux jeunes adultes allergiques à la binarité qu’aux collectionneurs de jolies montres en passant par les quadragénaires qui ne croient pas à la célèbre phrase de Jacques Séguéla et ne basent pas leur réussite personnelle sur le prix de leur montre, mais sur des valeurs plus altruistes, comme l’écoresponsabilité, par exemple, et Kelton y participe, entre autres, en lançant son département Seconde vie, qui consiste à récupérer, restaurer et remettre en service des montres Kelton anciennes.