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Exposition - Races normandes, un patrimoine agricole à découvrir à l'Abbaye aux Dames à Caen du 24 février au 26 mars 2023

Exposition - Races normandes, un patrimoine agricole à découvrir à l'Abbaye aux Dames à Caen du 24 février au 26 mars 2023

Exposition « Races normandes, un patrimoine agricole à découvrir » La Région présente une exposition consacrée à vingt-cinq races d’élevage originaires de Normandie (*) à l’Abbaye aux Dames à Caen du 24 février au 26 mars à Caen. Animaux emblématiques de la ferme normande, lapins, cochons, ânes, chevaux, chèvres, vaches, moutons, canards, oies, poules, abeilles font partie d’un plan de sauvegarde et de développement soutenu par la Région Normandie. Ces animaux, pour certains aussi précieux que rares, sont issus du travail de sélection rigoureux réalisé au fil des siècles par les éleveurs normands. Ce sont des animaux parfaitement adaptés à leur terroir avec des caractéristiques et qualités uniques.

Pour rendre hommage à ce savoir-faire agricole exceptionnel, la Région a décidé de consacrer une série de portraits photographiques en noir et blanc, couvrant l’ensemble de ce patrimoine vivant.

Afin de ne pas troubler la quiétude de ces animaux, les clichés présentés ont été pris sur leurs lieux de vie en Normandie. Le photographe Nicolas Broquedis est allé aux quatre coins de la région, pour saisir sur le vif, la beauté et le caractère unique de ces animaux. Tout ce travail n’aurait pas été possible sans l’implication et l’accueil bienveillant de leurs éleveurs passionnés et passionnants.

Rappelons que l’objectif de la Région Normandie, au travers de ses investissements dans les filières d’élevage, est non seulement de favoriser la biodiversité et de promouvoir une agriculture durable et créatrice de valeur ajoutée mais également de valoriser l’histoire rurale, la culture et l’identité de la Normandie.

Infos pratiques :

Entrée gratuite

Du 25 février au 26 mars 2023 – Tous les jours de 14h à 18h

Cloître de l’Abbaye aux Dames à Caen

Crédit (c) Nicholas Brochedis
Crédit (c) Nicholas Brochedis
Crédit (c) Nicholas Brochedis

Crédit (c) Nicholas Brochedis

Les 25 races d’élevage originaires de Normandie

L’abeille noire Il y a 50 ans, l’abeille noire était l’unique race domestique vivant en Normandie. Elle y est présente depuis des millénaires. Résistante au froid et à l’hiver, elle se distingue par sa couleur sombre, noire ou brune, sans anneau abdominal complet. Bien qu’excellente pollinisatrice, elle subit la concurrence d’abeilles hybrides issues de l’élevage.

Lapin blanc de Hotot Originaire de Hotot-en-Auge par le croisement en 1922 de lapins géants blancs et de lapins papillons, le lapin blanc de Hotot se distingue par un poil blanc fin, des yeux noirs très vifs, cerclés de « lunettes » noires. Avec ses oreilles en V, c’est un lapin rustique, pesant jusqu’à 5 kg, autrefois apprécié pour sa fourrure. Lapin normand Race ancienne, proche du lapin de Garenne, issu du croisement avec le lapin géant des Flandres, le lapin normand connaît une croissance rapide, et s’adapte bien à l’élevage. Sa fourrure dense, légèrement gris garenne (gris brun clair parsemée de pointes noires), lui confère une allure trapue et ronde. Il est élevé pour la qualité de sa chair. Porc de Bayeux Reconnue depuis 1920, cette race fut décimée après la Seconde Guerre mondiale puis réintroduite….

Le porc de Bayeux se distingue par ses oreilles tombantes, et sa robe blanche tachée de noir avec un épis sur le dos. Issu du croisement entre le porc normand et le porc de Berkshire, il peut peser jusqu’à 350 Kg. Il est élevé pour la qualité de sa viande. Porc blanc de l’ouest Race de type celtique qui déclina au début des années 70 avec l’essor de l’élevage industriel, le porc blanc de l’ouest est issu de la fusion des races craonnaise, normande et flamande. Il peut peser jusqu’à 350 kg. Avec sa robe entièrement blanche et sa rosace sur le dos, ce porc de plein air est adapté à une alimentation céréalière, laitière et de fourrages grossiers. Il donne une viande savoureuse, qui a fait la renommée du jambon de Paris.

Ane du Cotentin Originaire de la Manche, comme son nom l’indique, l’âne du Cotentin y aurait été introduit autour du XVIe siècle. Intelligent et docile, il se distingue par sa robe gris tourterelle et gris-blanc sur le ventre, ses yeux cerclés de blanc et sa croix de Saint-André foncée sur le dos. Il peut mesurer jusqu’à 1,35 m au garrot et est utilisé pour la randonnée, l’attelage, le tourisme vert, l’équithérapie et la production de lait d’ânesse.

Ane normand Présent depuis toujours dans la région, l’âne normand était utilisé jusqu’après-guerre pour le transport du lait. Sa robe est couleur bai chocolat, avec le tour de l’œil, le bout de nez, et l’intérieur des oreilles blanc et une croix de Saint-André foncée sur le dos. Il peut mesurer jusqu’à 1,25 m au garrot. Il est utilisé pour la randonnée, l’attelage et les petits travaux agricoles.

Vache normande Productrice de lait de qualité et de viande reconnue pour sa saveur et son persillé, la vache normande est issue de trois races normandes assemblées au XVIIIe siècle : la Cotentine, l’Augeronne et la Cauchoise. Troisième race bovine laitière de France en effectifs, elle produit un lait très riche qui participe fortement à la notoriété des AOP laitières et fromagères de Normandie. Sa robe possède trois couleurs : blanche (ou caille), marron (blonde) et presque noire (bringée). Ses yeux sont souvent entourés d’un cercle brun appelé lunettes.

Cheval percheron C’est l’une des plus anciennes races de chevaux de trait française et l’une des plus connue. Originaire du Perche, dans le sud de l’Orne, le cheval percheron est d’un tempérament calme, docile et courageux et d’un physique puissant et robuste. Il est ainsi utilisé pour l’agriculture, le débardage, les transports urbains et la police montée. Sa robe est blanche, grise pommelée ou noire. Le trait mesure jusqu’à 1,75 m au garrot, le diligencier peut atteindre 1,85 m au garrot.

Cheval Cob normand Issu du croisement avec des pur-sang anglais au XIXe siècle, le cheval Cob normand fut beaucoup sollicité jusqu’après-guerre dans l’armée et pour l’agriculture. Originaire du Haras de Saint-Lô, il est aujourd’hui présent presque partout en France. D’un naturel énergique et volontaire, il est utilisé pour l’attelage, le loisir et la randonnée. Il peut peser jusqu’à 850 kg et mesurer jusqu’à 1,65 m au garrot avec une robe alezane, baie, pangarée ou noire.

Mouton du Cotentin Race ancienne enrichie de croisements avec des moutons Flandrin et Dishley, le mouton du Cotentin porte le nom du coin de Normandie qui l’a vu naître. Son allure puissante et imposante assure sa notoriété dans les concours agricoles. Il peut peser jusqu’à 100 kg et s’adapte à toutes les conditions climatiques. Sa viande est très appréciée des rôtisseurs locaux et entre dans l’appellation « AOP Agneaux prés salés du Mont Saint-Michel ».

Mouton roussin de la Hague Originaire du nord-ouest de la Manche, le mouton roussin de la Hague a vu son gabarit et sa viande enrichis à la suite de croisements avec des moutons Suffolk autour de 1960. Il se distingue des autres races originaires de la Manche par sa tête et ses membres de couleur brun roux contrastant avec son lainage clair. Pesant jusqu’à 80 kg, ses effectifs sont en augmentation depuis quelques temps et il entre dans l’appellation « AOP Agneaux de prés salés du Mont Saint-Michel ».

Mouton avranchin Comme son nom l’indique, il est originaire d’Avranches, dans la baie du Mont Saint-Michel. Le mouton avranchin fut la première des races ovines de la Manche à être reconnue, en 1900. Il pèse environ 90 kg, et vit intégralement en plein air, sauf en période de gestation. Prolifique et docile, il est reconnu pour la qualité de sa laine et de sa viande. Il entre dans l’appellation « Agneaux de prés salés du Mont Saint-Michel ».

Chèvres des fossés Son histoire remonte à la nuit des temps. La chèvre des fossés faisait partie des élevages familiaux, souvent élevée au piquet pour entretenir les fossés. Fortement ancrée dans la Manche, elle est adaptée à un climat océanique doux et humide. Pesant jusqu’à 40 kg, elle a un pelage long et une robe multicolore. Elle est élevée pour l’éco-pâturage, la production fromagère et les loisirs.

Canard de Rouen Issu du croisement de canards colvert et de canards de Normandie, le canard de Rouen atteint sa taille adulte à 3 mois. Le mâle se distingue par sa tête vert émeraude, son cou et son plastron marron, son ventre gris clair et son dos gris. La femelle est beige avec des nuances brun foncé « Isabelle » et des plumes bleues sur les ailes nommées « miroir ». Ce canard est élevé pour son usage en gastronomie et notamment pour la recette du « canard au sang ».

Canard Duclair Connu comme « le barboteur de Normandie » ou « l’avocat de Duclair », il se distingue par son plumage noir aux reflets verts avec un plastron blanc, rappelant la robe que portent les avocats pendant leurs audiences. Il peut peser jusqu’à 3 kg et est comme le canard de Rouen, utilisé pour la recette du « canard au sang ».

Oie normande Dite « oie aux yeux bleus », l’oie normande était très commune dans les basses-cours jusqu’au milieu du XXe siècle et très appréciée des Normands au repas de Noël. Le mâle, jars, est blanc et la femelle est grise mouchetée de blanc. Pesant jusqu’à 5,5 kg, elle est élevée pour sa viande mais également pour son duvet et ses plumes qui servent à confectionner des oreillers et des couettes.

Oie normande huppée Anciennement appelée « oie de Bavent », l’oie normande huppée est originaire du Calvados et également très présente dans les fermes du Cotentin. Elle se distingue de l’oie normande par une excroissance osseuse au sommet du crâne, d’où elle tire son nom. C’est une volaille d’agrément à la viande appréciée pour les repas de fêtes sur les tables normandes et anglaises.

Poule Coucou de France Considérée comme une pondeuse remarquable, elle fut adoptée au début du XXe siècle dans le sud-est de l’Orne et jusqu’au sud de la Sarthe. La Coucou de France est également prisée pour sa chair, blanche de bonne qualité. Volaille vive préférant les grands espaces, elle porte un plumage de coloris coucou (gris et blanc) et une crête frisée.

Poule de Gournay La poule de Gournay est une race française ancienne, dont l’origine se trouve à Gournay-en-Bray.  Elle est issue du croisement d’une race locale avec une race scandinave amenée par les Vikings lors de leurs incursions en Normandie. Son plumage est noir, caillouté blanc et sa crête est fine. Bonne pondeuse, elle est surtout très appréciée des gastronomes pour sa chair fine et juteuse. Afin de valoriser ses qualités, son élevage en Normandie est en pleine expansion.

Poule Le Merlerault Cousine de la Crèvecœur, la Merlerault porte le nom de son village d’origine dans l’Orne. Son plumage est noir aux reflets verts et sa crête est divisée en deux cornes avec des oreillons blancs visibles. Résistante aux intempéries, bonne pondeuse, elle également appréciée pour sa chair.

Poule de Caumont Très proche de la race » Pavilly, la poule de Caumont est originaire de Caumont l’Eventé dans le Calvados. Son plumage est noir avec des reflets verts et elle se distingue par sa crête en forme de couronne, qui l’a fait surnommer « la poule de Saint-Louis ». Bonne pondeuse, elle est également élevée pour sa viande.

Poule de Pavilly Génétiquement très proche de la Caumont, la poule de Pavilly est nettement moins connue que sa consœur. Le plumage du coq est également noir aux reflets verts, mais sa crête est plus simple et ses oreillons blancs sont visibles. C’est une race rustique et vive dans les basses-cours.

Poule de Crèvecœur Portant le nom de son village d’origine dans le Calvados, la Crèvecœur a été récompensée lors de l’Exposition universelle de 1885. Avec son plumage noir, blanc, coucou (gris et blanc) et bleu, elle se distingue par sa crête dédoublée en forme de V. C’est une bonne pondeuse également appréciée pour sa chair.

Poule de race cotentine Portant le nom de son berceau d’origine, la poule du Cotentin est une volaille rustique, résistante aux intempéries. Son plumage entièrement noir révèle de superbes reflets verts, surtout chez le coq, et sa face est rouge. Avant 1920, elle était également appelée Barneville, du nom de la localité côtière de la Manche. Elle est élevée pour ses œufs et sa chair.

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