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Goichi Suda est un de ces créateurs qui se plaisent à explorer les mêmes thématiques dans des jeux aux gameplays très différents (Flower, Sun & Rain,
Killer 7, No More Heroes...).
Sa dernière production, Lollipop Chainsaw, est animée d'un esprit décalé et de fulgurances artistiques toujours aussi réjouissants, mais s'avère trop proche
de No More Heroes pour offrir une expérience aussi rafraîchissante. A l'image des autres productions Grasshopper, il convient de distinguer l'aspect technique de l'aspect artistique. Les
personnages cel shadés, les explosions de couleurs acidulées et l'interface au style pop-art contribuent à faire de ce titre une réussite artistique, au détriment d'un aspect technique
franchement décevant qui aligne des graphismes dépassés et des animations bien trop rigides. Lollipop Chainsaw ne souffre d'aucun problème de jouabilité, si l'on excepte une caméra capricieuse et
difficile à dompter.
C'est un beat'em all peu technique, mais la panoplie de coups originaux et de combos marrants à exécuter suffit à procurer une bonne dose de fun, d'autant
que les combats quelque peu redondants sont parfois entrecoupés de phases de jeu délicieusement farfelues. La musique est un élément central du jeu : chaque niveau dispose de sa propre ambiance,
du hard rock à la pop des années 80 en passant par l'ambient hippie, sans parler des menus qui diffusent en boucle le fameux "Lollipop" des Chordettes. Les bruitages se font un poil plus communs
et les voix en anglais, non doublées mais traduites en français, sont convaincantes. On n'attendait certes pas grand-chose de l'histoire, qui n'est que le prétexte à nous infliger les tranches de
vie d'une famille de psychopathes chasseurs de vampires, saupoudrées d'un humour plus ou moins réussi et de références bien senties. Mais la narration et la mise en scène déçoivent, car elles ne
parviennent pas à rythmer le jeu et peinent à justifier sa structure extrêmement répétitive.
Lollipop Chainsaw est un délicieux cocktail de violence, d'humour et de charme, sublimé par les facéties créatives d'un Suda 51 qui aime toujours autant
partir en sucette, et par un parti pris artistique très réussi. Qu'il est fun de décapiter des zombies à la tronçonneuse sur des rythmes pop, hard rock ou disco ! Pour autant, l'expérience
s'avère trop proche de celle offerte par No More Heroes pour nous surprendre. Qui plus est, elle pâtit de quelques défauts malheureux, comme une caméra capricieuse, des loadings trop fréquents et
un aspect technique décevant.
Si l'on y ajoute une durée de vie franchement insuffisante, on conclura qu'à l'image d'une sucette, Lollipop Chainsaw procure un petit plaisir coupable et
savoureux, aussi éphémère que dispensable.
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