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Interminable, c'est ce qui qualifie le mieux l'attente qui a précédé l'arrivée sur nos écrans de Dishonored. Héritier d'une lignée prestigieuse du jeu
vidéo, ce bébé franco-américain fait un gigantesque bras d'honneur aux tendances ludiques actuelles et choisit de revenir à des mécaniques dont on n'espérait plus le retour. Incontournable.
Originale, l'approche artistique compense très largement les faiblesses du moteur. Sur consoles, on pourra regretter des textures dont il vaut mieux éviter de s'approcher, problème que la version
PC évite facilement, même si elle souffre elle aussi de modèles 3D un peu grossiers. Les animations très réussies et l'esthétique unique et magnifique ont toutefois tôt fait de supplanter ces
considérations bassement techniques. Notez tout de même que le jeu est assez peu photogénique et que les images fixes ne lui rendent pas honneur. Avec un level design ouvert et bourré de
possibilité, un personnage capable de grimper sur à peu près n'importe quoi et des pouvoirs qui peuvent s'adapter à toutes sortes de situation, Dishonored laisse le joueur libre de progresser à
sa guise dans un large cadre. Furtif, infiltré ou violent, direct ou plutôt tenté par l'exploration, tout est possible et tout est plaisant. La prise en mains est simple, l'interface hautement
personnalisable (on peut supprimer tous les affichages, jusqu'à l'indication de détection). Une petite préférence pour la version PC et ses raccourcis plus nombreux au clavier. Question épineuse
qui dépend pas mal de sa façon de jouer. On peut rusher comme une brute et boucler le jeu en une dizaine d'heure, en passant à côté de 90% de son contenu ou prendre son temps pour envisager les
solutions possibles, explorer, trouver les objets et trésors et s'imposer le challenge Fantôme (0 détection). On passe alors à une traversée approchant la vingtaine d'heure avec en prime une très
forte rejouabilité, aussi bien en mode furtif que "vengeur sanguinaire". Les doublages sont très bons, malgré un recours à des acteurs aux voix très "marquées" donnant un peu l'impression de
toujours entendre les même personnes, et on peut à loisir épier des conversations qui au pire donnent vie aux personnages et au mieux sont utiles à la progression. Musicalement, on oscille entre
les notes égrenées d'un piano mélancolique à des thèmes plus soutenus, mais l'essentiel de la bande-son est composée d'une nappe musicale discrète et de sons d'ambiance, "industriels" ou
maritimes. Il faut admettre que le scénario, aussi plaisant soit-il, est un poil convenu. L'univers en revanche est imparable. Unique et original, inspiré par une source pratiquement ignorée par
le jeu vidéo (une ville portuaire de l'Angleterre victorienne et industrielle), le monde d'Arkane se pare d'une aura qui n'appartient qu'à lui, avec ses mystères et son étrange "deus ex machina",
l'Outsider, qui réagit de plus à nos actes. Avec Dishonored, Arkane reprend le flambeau de références passées, à commencer par Thief et ose ce que peu d'autres titres osent : laisser le joueur se
dépatouiller avec ce qu'il a et sortir des chemins tout tracés. S'ils existent malgré tout dans Dishonored, on peut les ignorer et "maltraiter" l'architecture, ne pas faire ce qu'on attend de
nous pour jouer les équilibristes sur un fil à linge et se raccrocher à une corniche improbable. Bilan : une fois le jeu terminé, on a qu'une envie, le recommencer.
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