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Publié le 15 Décembre 2013 par cotentin-webradio #> jeux video PS4 XBOX

Un jeu de boules où l'on s'amuse avec une licorne fan de musique classique. On peut l'affirmer sans incertitudes : la série Peggle a un style bien à elle. Après avoir fait vibrer de nombreux joueurs sur une multitude de support, elle revient cette fois-ci en primeur sur Xbox One avec Peggle 2.

Cette suite en a-t-elle dans les idées ?Qui ne garde pas de souvenirs émoustillants du fakir, cette épreuve sadique du Juste Prix, où le candidat devait faire glisser un palet sur une planche de clous, en espérant que le disque s'insère dans la case où se trouve le plus gros gain ? Eh bien, la recette de Peggle, c'est un peu ça. Sorte de pachinko revisité, ce Peggle 2 reprend la même recette au iota près : le joueur ne peut qu'orienter un petit canon en haut de l'écran pour tirer sur des taquets. Le but est ensuite de détruire tous les taquets orange avant d'avoir utilisé la dizaine de billes disponibles. Le concept est simplissime, mais comme bien souvent dans ces cas-là, il est tout simplement aussi redoutable qu'addictif. Entre combos de folie et rebondissements (dans tous les sens du terme) de malades, la saga impose son style et à la manière d'un Tetris ou d'un Picross : il est difficile de poser la manette une fois une partie lancée. Les mécaniques ont beau être d'une efficacité exemplaire, il faut toutefois bien justifier le "2" du titre. Peggle 2 incorpore donc quelques petites nouveautés, présentées assez rapidement par Björn, la licorne mascotte de la licence. On découvre ainsi les taquets renforcés, qui nécessitent de s'y prendre par deux fois avant de disparaître, ainsi que les bumpers, qui font valser les billes au loin. Quant aux maîtres Peggle, ces alliés qui disposent de pouvoirs spéciaux, ils ont quasiment tous changé, mis à part ce bon vieux Björn. Parmi les nouveaux venus, on remarquera surtout la petite fille fantôme et encore plus le yéti, dont les techniques cartonnent. Et il faut bien cela pour affronter les 120 niveaux inventifs et retors, même si les connaisseurs de la licence devraient vite retrouver leurs bonnes habitudes.120 niveaux, cela peut paraître énorme, mais on finit par les parcourir assez vite, surtout pour ce qui est des 60 niveaux classiques. Les 60 défis techniques sont un poil plus compliqués à relever puisqu'ils imposent au joueur de réaliser certaines figures ou de jouer selon certaines conditions supplémentaires, même si certains relèvent davantage du didacticiel. Ces variantes de gameplay sont un petit plus qui permet de pimenter le titre et d'offrir du challenge aux champions. Mais on a toutefois l'impression que le jeu est sorti un poil trop tôt, comme en témoignent le panneau "à venir" sur le marché du menu principal ou encore les déclarations du producer quant à l'arrivée prochaine de nouvelles possibilités du côté du multijoueur. Pour l'heure, le multi de Peggle 2 est en effet assez sommaire. Toujours est-il que c'est un peu frustrant d'acheter un jeu en ayant l'impression qu'il est encore en travaux. Qu'on se le dise tout de même : il y a de quoi passer des heures sur Peggle 2, surtout si on a l'âme d'un complétiste. Le titre regorge en effet d'objectifs secondaires à accomplir, rien que pour le fun (et les succès). Et puis au-delà du gameplay au poil, la saga Peggle, c'est aussi tout un style et un univers bien particulier. De la bande son composée de morceaux classiques revisités aux animations des personnages totalement barrées (mention spéciale au yéti qui montre ses fesses mosaïquées ainsi qu'à la chèvre explosive du troll), on peut dire que le studio Popcap aime faire dans l'originalité. Et c'est tant mieux, parce que c'est aussi pour ça que l'on apprécie Peggle 2.Qu'il soit affublé de son 2 ou non, Peggle reste Peggle : un concept simplissime, ultra-efficace, totalement addictif, enrobé dans un univers décalé où les licornes arc-en-ciel cohabitent avec les yétis exhibitionnistes. Ce deuxième épisode, qui lésine un peu sur les nouveautés, ne surprend pas, mais il prolonge le plaisir. En attendant que le contenu s'étoffe (à moindre frais, on l'espère tous), il y a tout de même de quoi passer un petit moment sympathique à péter des taquets avec ses boules.