#Concert : VOX Pompidou au BUS PALLADIUM 2/12 !

"(...)Ils ont même fait un tube, sans le savoir : « End of Their World », parfait, mélodique, entraînant avec son petit riff de synthé Korg monophonique qui nous replonge dans les eighties (du bon côté) et un refrain imparable qui donne envie de chanter en hurlant à pleins poumons avec eux. Rien que pour ce titre, Vox mérite de rester dans l’histoire. Nul doute qu’il y en aura d’autres…"

Stan Cuesta (Rock&Folk / Mojo / Rolling Stone)

1er ALBUM: "POMPIDOU" disponible depuis 11 avril 2016 (HEAD/ LA BALEINE)

Le rock’n’roll, au départ, c’est quand même censé être une musique brute, excitante, chargée d’une forte tension sexuelle. Pas un truc d’esthètes chichiteux. Demandez à Little Richard, aux Stones, à Iggy Pop, ou aux femmes, pas en reste dans le genre, Janis Joplin, Tina Turner, PJ Harvey… Vox Pompidou, c’est ça.

Du sexe, du rythme, des mélodies, une musique excitante qui va avec un look, des riffs acérés et une voix qui déchire. Parce qu’on tient ici une perle rare : une chanteuse française qui fait autre chose que susurrer. C’est rare. Cris lascifs, hurlements à la Nina Hagen, voix portée et colérique, mais qui sait aussi charmer, prendre un timbre ironique de Marylin de bande dessinée, la panoplie est riche. Car la musique de Vox Pompidou n’est pas unidimensionnelle : au milieu d’un déluge de décibels et de phéromones se glissent des morceaux atmosphériques de toute beauté, qui distinguent Vox Pompidou d’un groupe de rock lambda. Ils ont plusieurs cordes à leur arc et savent varier les ambiances. Ce qui nous amène sur le terrain des influences. Les musiciens citent volontiers The Bellrays (on s’en serait douté), Soundgarden, Sonic Youth, Pearl Jam, Nirvana, FFF, Red Hot Chili Peppers, Urban Dance Squad ou la Mano Negra pour les anciens, et Radio Moscow, The Stone Foxes, Night Beats ou The Temples pour les petits nouveaux. Bref, du rock qui ferraille dur avec une bonne part de sauvagerie. Stan Cuesta (Rock&Folk, Mojo, Rolling Stone)