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Loto du Patrimoine - les 5 projets normands dévoilés

Loto du Patrimoine - les 5 projets normands dévoilés

La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux (FDJ), est heureuse de dévoiler les 5 sites départementaux lauréats en 2023 pour la région Normandie.

En 2023, plus d’une cinquantaine de dossiers ont été reçus pour la Normandie.

5 sites en péril ont été retenus avec une typologie variée : patrimoine cultuel, carcéral, hospitalier, rural… Leur sélection résulte de la nécessité d’une procédure de rénovation urgente à leur profit.

LES 5 PROJETS SOUTENUS EN NORMANDIE

CALVADOS (14)

TROUVILLE-SUR-MER EGLISE NOTRE-DAME-DES-VICTOIRES

Propriété de la commune Non protégée Point le plus haut de la ville, à l’écart des villas du bord de mer, l’église Notre-Dame-des-Victoires a été construite au XIXe siècle à la demande de l’abbé Bourgeois par l’architecte Desplen. Elle est construite dans un style néo-classique, selon un plan en croix latine. La nef se termine par un chevet polygonal et une flèche élancée surmonte la croisée du transept. La façade principale s’élève sur quatre niveaux audessus d’un haut perron et présente notamment un portail richement orné de colonnes et sculptures, dont les trois ouvertures imitent un arc de triomphe antique. Au-dessus, de part et d’autre d’un fronton triangulaire, deux doubles niches supportent un tympan en demi-cercle puis le triangle du pignon où est installée l’horloge. A l’intérieur, plusieurs décors peints habillent les murs. On retrouve ainsi sous la tribune une grande fresque représentant Jésus prêchant, ainsi qu’une fresque représentant le couronnement de NotreDame dans la chapelle axiale. Plusieurs petites scènes montrent l’enfance de Jésus et les apôtres sont représentés au-dessus des arcades du chœur. L’église abrite un orgue de tribune installé en 1870 et un orgue de chœur construit en 1894, tous deux fabriqués par le célèbre facteur d’orgues Cavaillé-Coll. Le projet : Une église néoclassique du XIXe siècle à mettre hors d’eau pour préserver ses riches fresques intérieures. L’église présente un état de dégradation avancé. La façade occidentale a perdu ses éléments de décor, les enduits ont complètement disparu et la majeure partie de l’édifice est sous filet pour protéger les passants. Il est urgent de stopper les infiltration d’eau de pluie venant de la toiture, d’assainir les maçonneries, de traiter les bois de charpente, de restaurer l’ensemble des assemblages dégradés ou affaiblis et de traiter les fers contre la corrosion. L’état des couvertures et façades entraîne d’importants dégâts des eaux et une disparition progressive des riches décors intérieurs peints. Il est nécessaire de sauver le seul lieu de culte des Trouvillais, où sont également organisés des concerts d’orgue ou de piano. La première tranche de travaux portera sur les travaux d’urgence avec la restauration des couvertures et maçonneries de la flèche. Travaux prévus en 2024-2025 pour un montant de 4,3 M€

EURE (27)

PONT-DE-L’ARCHE ANCIEN BAILLIAGE

Propriété de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure Inscrit au titre des monuments historiques L’ancien bailliage de Pont-de-l’Arche, abritant tribunal de la circonscription et prisons (l’une pour les femmes, l’autre pour les hommes) est créé vers 1635. Témoin majeur de l’histoire médiévale de la cité, il est composé de plusieurs bâtiments en L entourant une cour intérieure refermée au Sud par l’ancien rempart de la ville et sa tour. La façade principale présente un appareillage de pierre calcaire aux bandeaux horizontaux, percée régulièrement d’ouvertures. La toiture en tuiles plates dispose de lucarnes de toit alignées. La quasi-totalité des constructions subsiste, tout comme une part importante des aménagements carcéraux intérieurs : salle d’audience, cellules aux nombreux graffitis, logement des geôliers, chapelle ainsi que Maîtrise des Eaux et des Forêts, qui surveillait et contrôlait les forêts royales. Au XIXe siècle, l’édifice est devenu la mairie, puis la maison d’habitation du sculpteur Jean Kerbrat, entre 1969 et 1976, dont les sculptures en bas-relief ornent le parement de la porte principale. L’ensemble a été racheté par l’agglomération Seine-Eure au début des années 2000. Le projet : Un rare exemple d’architecture judiciaire de l’Ancien Régime, à réhabiliter en lieu d’accueil touristique L’édifice présente un état sanitaire préoccupant du fait de l’absence d’usage des locaux depuis de nombreuses années. L’étude sanitaire réalisée en 2019 et validée par le ministère de la Culture en 2020 a révélé qu’une programmation d’interventions d’urgence était nécessaire pour sauvegarder l’édifice et lui garantir un avenir. En effet, les éléments des charpentes et les couvertures en tuiles plates sont à restaurer et les maçonneries extérieures en pierre de taille doivent être intégralement nettoyées et débarrassées des joints en ciment. Enfin, le rempart du XIIe siècle et sa tour s’effondrent et leur restauration est indissociable de la sauvegarde de l’édifice en lui-même. Le clos et le couvert seront ainsi restaurés afin de mettre l’édifice hors d’eau et hors d’air. Les couvertures seront refaites à neuf en tuiles plates, la charpente sera révisée pour les parties courantes, mais les parties les plus endommagées seront entièrement remplacées. Les menuiseries anciennes seront restaurées et remises en peinture, les ferronneries anciennes seront brossées et repeintes. Les enduits de façade seront refaits à neuf et les parties altérées en pans de bois seront restaurées et repeintes. Les maçonneries en pierre de taille seront restaurées et nettoyées. Une attention particulière sera apportée à la restauration des graffitis extérieurs. La municipalité et la communauté d’agglomération souhaitent réhabiliter le bailliage en lieu de loisir et d’activités culturelles. L’objectif est de se doter d’un équipement à destination de la clientèle de la Seine à vélo notamment, permettant à Pont-de-l’Arche de profiter de sa position géographique avantageuse sur les bords du fleuve, à 3h de vélo de Rouen et 5h de Giverny. Travaux prévus en 2024 pour un montant de 1,5 M€.

MANCHE (50)

PORTBAIL-SUR-MER PIGEONNIER ET DEPENDANCES DU MANOIR DE LANQUETOT

Propriété privée Non protégé Lanquetot est un domaine agricole construit au Moyen Âge et remanié au XVIIe siècle. Il fut conçu pour que le seigneur et ses gens y vivent en quasi-autarcie, grâce à l’exploitation des terres fertilisées par la colombine, l’élevage des animaux de la ferme et de poissons dans l’étang, au jardin et son verger, au moulin, au four à pain et à sa meule. L’implantation des bâtiments s’étend sur près de 400 mètres. Le manoir vient d’être restauré et il subsiste encore de ses bâtiments agricoles, le colombier, le pédiluve et l’étang, alimenté par une source naturelle. Des pièces de monnaie et une statuette de Vénus sortant des eaux, de l’époque gallo-romaine, y ont été trouvées. Cela témoigne d’un culte gallo-romain à la source de Lanquetot, consacrée à Vénus, déesse de l’amour et de la beauté. Le projet : Prévenir la disparition des édifices agricoles d’un domaine médiéval rural Le domaine de Lanquetot comporte de nombreux éléments architecturaux, qui menacent ruine aujourd’hui. Ainsi, le pigeonnier du XVe siècle menace de s’effondrer de façon imminente. En effet, un quart de sa façade est détruit et offre un trou béant. Les premières pierres de la toiture sont déjà tombées, l’exposant aux vents dominants. Le mur du chemin d’accès aux communs de 35 mètres de long, avec son effet architectural d’escalier est également effondré en grande partie, tout comme la moitié du bâtiment du four à pain ainsi que les derniers vestiges de la grange et du muret. Il devient ainsi urgent et nécessaire de sauver les derniers attributs agricoles du domaine. Grâce à ces différentes restaurations, la propriétaire souhaite faire revivre ce site agricole médiéval en le rendant accessible au public. Le domaine s’étendant sur 2 hectares permet notamment de s’y promener et de s’y reposer. De nombreux ateliers seront également proposés afin de mieux connaitre le domaine : parcours découverte sur les différents éléments architecturaux, ateliers autour du four à pain, concerts en plein air... Travaux prévus en 2024 (pigeonnier) et 2025 pour un montant de 373 000 €.

ORNE (61)

MORTAGNE-AU-PERCHE CHAPELLE SAINT-FRANCOIS DE L’HÔPITAL

Propriété publique Classée monument historique C’est par la volonté de Marguerite de Lorraine (1463-1521) véritable chef d’état, que le couvent SaintFrançois et Sainte-Claire a été construit en 10 ans . Dès 1515, les sœurs de Sainte Élisabeth de Hongrie s’y installent en suivant la règle de l’ordre des Clarisses pour y prodiguer des soins aux indigents. L’abbaye devient bien-national au début de la Révolution française et en 1800, les bâtiments n’ayant pas subi de dégâts majeurs sont convertis en hôpital et investis par les Augustines qui étaient à l’Hospice de Mortagne. Les locaux d’hébergement de l’ancien couvent sont réhabilités et modernisés en 1992 pour accueillir une maison de retraite ; l’activité est transférée vers de nouveaux locaux en 2011, les locaux sont depuis inutilisés et laissés en l’état (hormis deux salles, utilisées pour des réunions). La chapelle et le cloître n’ont pas subi de transformations majeures depuis le XVIe siècle et les décors polychromes de la chapelle Saint-François, réalisés grâce à de généreux donateurs au XIXe siècle, séduisent par leur originalité, conférant aux visiteurs de ces lieux calme et apaisement. Le projet : L’Espace Marguerite de Lorraine, un lieu de partage et d’échanges pour résidents, proches et personnel hospitalier Soucieuse de préserver et valoriser un patrimoine riche d’un passé au service des malades et afin de faire face à l’augmentation de ses besoins en termes de surfaces, le Centre hospitalier de Mortagneau-Perche souhaite procéder à la réhabilitation de l’Espace Marguerite de Lorraine : le bâtiment Saint François (RDC et étage, 1 250 m²) et la chapelle (380 m²). L’objectif est de proposer un réaménagement complet du rez-de-chaussée afin d’accueillir un espace de tiers-lieu à destination des résidents de l’EHPAD mais également ouvert à un public beaucoup plus large. La création du tiers-lieu vise à rendre intéressante et attractive la fréquentation de l’EHPAD. Pour les résidents ce sera aussi l’occasion de tisser des liens avec les habitants du quartier. La couverture de la chapelle a subi des infiltrations d’eau. Il en est de même pour la charpente qui montre en plus des défaillances structurelles. Ces désordres sont également constatés au niveau du clocher. A l’intérieur, il y a des dégradations importantes sur la voûte et les peintures : encrassement généralisé et humidité importante rendent inquiétant l’état de la couche picturale. Le nouveau lieu intergénérationnel, partagé, inclusif et dynamisant sera tourné vers les résidents mais aussi vers les familles, agents du centre hospitalier, élèves IFAS (Institut de Formation des élèves aidessoignants), habitants... De nombreux partenariats sont envisagés avec notamment la Scène national 61, la Médiathèque, Perche Gastronomie nature, Mortagne-au-Perche patrimoine...Un espace de formation à destination du personnel du Centre hospitalier sera intégré dans l’Espace Marguerite de Lorraine. L’étage du bâtiment accueillera une partie de des services administratifs du Centre hospitalier afin de libérer des espaces au sein des autres bâtiments. La chapelle, toujours dédiée au culte, fera l’objet d’une importante restauration afin qu’elle devienne un haut lieu culturel du Perche en lien également avec le tiers-lieu. Une association dédiée à la valorisation et à l’animation, créée en 2019, organise déjà de nombreuses manifestations. En 2021 et 2022, plus de 40 manifestations (notamment Journées européennes du patrimoine, concerts, conférences) permettant à plus de 1 000 personnes de découvrir le lieu. Le cloître comme la chapelle sont en accès libre et ouverts toute l’année. Travaux prévus en 2024-2025 pour un montant de 1,6 M€.

SEINE-MARITIME (76)

LA BOUILLE EGLISE SAINTE-MADELEINE

Propriété de la commune Non protégée - Située en Site inscrit au titre du Code de l’environnement L’église de La Bouille est de style gothique et se dresse en bord de Seine à l’emplacement d’une ancienne chapelle où, dit-on, Blanche de Castille, mère du roi Louis IX, serait venue en pèlerinage. Les églises présentent habituellement un chœur orienté c’est-à-dire dirigé vers l’Est. Contrairement à cette pratique, l’église Sainte-Madeleine de La Bouille est « orientée » au Sud-Ouest, perpendiculairement au cours du fleuve. Il s’agit de la seule église construite « les pieds dans l’eau » aussi près de la Seine, depuis Paris jusqu’à Honfleur. Elle bénéficie d’une très large vue sur la Seine. La première pierre de l’église est posée en 1423. Le clocher actuel a été ajouté en 1864. Autrefois, l’église Sainte-Madeleine était parée d’un clocheton si petit qu’il valait à l’église le surnom ironique de « cathédrale de La Bouille ». Située sur sa place centrale à proximité des commerces, l’église se trouve au cœur de ce village de 750 habitants, le plus petit du département de la Seine-Maritime en superficie, niché entre les falaises et la Seine. Lieu de naissance d’Hector Malot, auteur du best-seller «Sans famille», La Bouille a toujours été une source d’inspiration pour les artistes, un lieu de villégiature, une destination de promenade où Gauguin, Sisley et Turner sont venus poser leur chevalet. Le projet : Enlever le filet qui protège la flèche et les passants en restaurant le clocher en état de péril Le clocher de cette église toujours affectée au culte est en très mauvais état avec des chutes d’éléments de pierre qui ont causé des casses de la couverture en tuile de la nef et de ses bas-côtés. À la suite de l’augmentation de chutes de plus petits éléments de pierre, la commune a mis en place en avril 2020 un filet de protection après purge et dépose des éléments instables. On note sur le massif occidental de nombreuses pierres profondément fracturées en soubassement, parfois « réparées » par de larges « pansements » en ciment ; une alvéolisation ponctuelle de la pierre, principalement sur les piédroits moulurés du portail. Dans les parties hautes du massif et le clocher, divers éléments en pierre sont manquants, la flèche comporte plusieurs chainages métalliques. La rouille et son expansion ont fait éclater la pierre ponctuellement. Si une première restauration des couvertures a pu être menée en 2017 afin de protéger l’édifice, c’est aujourd’hui une restauration générale de l’édifice qui est nécessaire. Les travaux les plus urgents consisteront dans la restauration du massif occidental et du clocher, notamment sa flèche, afin de pouvoir enfin débarrasser le monument de son filet. Une association de sauvegarde de l’église, très dynamique, a été créée en 2014. Elle organise d’ores et déjà de nombreux événements et concerts au profit du projet et s’associe aux événements culturels et touristiques pour permettre la découverte de ce patrimoine qui présente naturellement un intérêt touristique majeur en bord de Seine dans l’un des villages les plus touristiques de la vallée de la Seine. Lors des travaux de couverture en 2017, les objectifs de la collecte de dons ont été intégralement atteints. A l’occasion de cette nouvelle campagne de travaux accompagnée par la Mission Patrimoine, une nouvelle collecte sera prochainement ouverte, afin de soutenir le dynamisme de la mobilisation autour du projet. Travaux prévus en 2024 pour un montant de 820 500 €

LA MISSION PATRIMOINE EN NORMANDIE

En septembre 2017, le président de la République a confié à Stéphane Bern une mission d’identification du patrimoine en péril et de recherche de nouvelles sources de financement pour le restaurer. De cette initiative est né le « Loto du Patrimoine », dont le produit a été attribué à la Fondation du patrimoine. Un partenariat a été établi par une convention pluriannuelle entre la Fondation du patrimoine, le ministère de la Culture et FDJ, renouvelée en 2021 pour une durée de 4 ans, pour organiser cette opération originale, qui a suscité dès son lancement l’engouement des Français : des millions de joueurs participent chaque année, en jouant aux jeux de grattage et de tirage « Mission Patrimoine » de FDJ, à la sauvegarde du patrimoine. Les sites peuvent également bénéficier de collectes de dons et de mécénats sous réserve de leur éligibilité et, pour ceux protégés au titre des monuments historiques, de subventions du ministère de la Culture. En Normandie, depuis la première édition en 2018, la Mission patrimoine a aidé 35 sites pour leurs travaux de restauration, dont 7 projets emblématiques du patrimoine régional et 28 sites départementaux. Ces projets représentent un montant total d’aides s’élevant à près de 4,9 M€ provenant des recettes du Loto du patrimoine et des jeux à gratter commercialisés par le groupe FDJ, partenaire de la Mission. Aujourd’hui, plus de 79 % de ces projets normands sont d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être : 14 chantiers sont terminés et 13 sont en cours. L’équipe de la délégation Normandie de la Fondation du patrimoine se mobilise au complet pour les projets soutenus par la Mission patrimoine : ce sont une cinquantaine de bénévoles répartis sur les cinq départements normands et quatre salariés, qui reçoivent et instruisent les projets présentés, qui vont à la rencontre des propriétaires, visitent les sites et les présentent pour la sélection nationale. Ce travail est effectué en étroite collaboration avec les services du ministère de la Culture afin que les lauréats puissent émaner de manière équitable tant des monuments historiques que du patrimoine non protégé. Un équilibre est également recherché entre patrimoine religieux et civil. Dans tous les cas, c’est bien sûr l’état de péril des monuments qui constitue le critère principal de sélection. Les candidatures soumises dans le cadre de la Mission patrimoine sont par ailleurs également un moyen pour les propriétaires d’entrer en contact avec la Fondation du patrimoine, en signalant des monuments en péril. Ainsi, en complément des aides du Loto du patrimoine pour les lauréats, ou de manière autonome pour les autres, l’instruction des candidatures peut permettre aux porteurs de projets qui y sont éligibles, de bénéficier de tout le panel d’outils de financement dont dispose la Fondation du patrimoine (collecte de dons, mécénat de grands partenaires nationaux comme de PME locales, ou encore le label permettant un avantage fiscal pour les propriétaires privés). L’appel à projets 2024 L’appel à projets est ouvert sur le site missionbern.fr/signaler-un-site. Propriétaires, associations, communes et passionnés de patrimoine sont invités à identifier les sites en péril partout en France métropolitaine et dans les collectivités d’outre-mer. Ces signalements peuvent être effectués tout au long de l’année. • Pour candidater à l’édition 2024 des sites emblématiques de la Mission Patrimoine, les dossiers devront être déposés avant le 26 novembre 2023 ; • Pour candidater à la sélection des sites départementaux de l’édition 2024 de la Mission Patrimoine, les dossiers devront être déposés avant le 29 février 2024. Plus d’informations dans la « Foire aux questions » disponible sur le site missionbern.fr/faq. Les projets sont sélectionnés par un comité présidé par Stéphane Bern et composé de représentants de la Fondation du patrimoine, de FDJ et du ministère de la Culture, qui se réunit deux fois par an. Dix-huit projets emblématiques du patrimoine des régions de métropole et collectivités d’outre-mer et un projet par département sont retenus chaque année, selon quatre critères principaux : l’intérêt patrimonial et culturel ; l’état de péril ; la maturité du projet ; son impact sur le territoire et le projet de valorisation.

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