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Jeux video: Test de KillZone Shadow Fall sur #PS4 > 17/20

Sony entre dans le bal des Next-Gen et quoi de mieux que de balancer d'entrée de jeu l'une de ses licences la plus à même de proposer une baffe technique ? Car oui, on ne va pas tourner autour du pot en disant directement que Killzone : Shadow Fall est beau. Mais pas seulement beau. Plutôt prodigieusement beau et capable à lui seul de faire une différence imposante avec tout ce qu'on a pu voir sur l'ancienne génération. Oh bien sûr, on peut jouer les petits tatillons en pointant un peu d'aliasing par-ci par-là et des détails minimes (la pluie tiens, huhu) mais comment ne pas rester de marbre devant une telle débauche technique à tous les niveaux ?



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Les effets claquent, les textures sont juste sublimes, la modélisation fait dans le haut niveau... et tout ça dans des niveaux désormais beaucoup plus ouverts et géré sans problème en 1080p (mais en 30FPS dans sa campagne, ce qui n'a rien de dramatique). Guerilla parvient donc à prouver en Day One sa maîtrise parfaite de la machine, au point d'avoir du mal à imaginer ce qu'on pourra trouver sur ces nouvelles machines dans cinq ans. Chapeau bas messieurs.Mais comme on s'habitue rapidement à tout, même aux plus belles choses, on se tourne maintenant vers le fond. En premier lieu, la campagne donc, qui se jouera ici uniquement en solo, les développeurs ayant probablement dû mettre de coté l'option coopération introduite dans le troisième épisode pour respecter le timing du lancement. Un peu dommage vu la valeur ajoutée de ce genre de features, mais il faudra faire avec pour l'heure. Trente ans après les événements de Killzone 3, on incarne donc Lucas Kellan, soldat de l'ISA qui va une fois de plus devoir faire face aux forces Helghasts, avec qui vous partagez la planète sans que les choses se passent au mieux. Avec un minimum de culture, on n'aura donc aucun mal à voir au cœurs de nombreux passages des références et sous-entendus avec notre propre réalité, sachant que si la base scénaristique reste assez classique, l'histoire évite de tomber dans les plus gros clichés. Dommage que Guerilla n'est pas encore passé maître dans le domaine de la narration, si on excepte le bon choix des scènes in-game plutôt que les cinématiques, l'ensemble étant surtout à même de toucher les plus gros fans connaissant le background sur le bout des doigts. Quant à l'intérêt du solo, on ne va pas mentir, on fait dans l'efficace, mais pas non plus l'inoubliable. Car les qualités sont tout de même là et on pourra même dire qu'avec un design plus coloré que jamais, en plus de proposer une énorme variété dans les niveaux, le titre a les atouts pour mettre une claque à ceux qui riaient face au deuxième épisode et ses trois couleurs. De l'action, quelques moments intenses qui manquaient vraiment à Mercenary sur PS Vita, et surtout quelques ajouts bienvenus, dont le drone qui pourra nous épauler autant en attaque qu'en défense. Mais voilà, c'est tout de même très très classique, avec plusieurs passages qui sentent le déjà-vu (survivre en attendant que x truc soit enclenché ou arrive, jouer les snipers en faisant uniquement ce qu'on te demande...) et surtout un rythme pas toujours bien maîtrisé.On ne reprochera pas à Guerilla d'avoir voulu apporter du neuf à la série, à défaut de proposer de l'inédit au genre. Et à l'instar de l'épisode PS Vita, ce Shadow Fall fait donc le pari de proposer dans de nombreuses séquences un choix entre le bourrinage et l'approche tactique. Sur le papier, ça a tout pour fonctionner, l'architecture des niveaux se prêtant à merveille aux deux approches, mais voilà (et tout le monde le sait), la base même lorsqu'on souhaite jouer la carte de l'infiltration, c'est de proposer une IA à la hauteur ou du moins un système qui permettrait de limiter les tares de cette dernière : cône de vision visible sur le radar, laps de quelques secondes entre le moment où l'ennemi nous voit et celui où il prend conscience qu'il nous a vu... Oui, des solutions de facilité qu'on pourrait parfois critiquer en cas d'abus mais qui servent l'une des choses les plus essentielles manette en main : le plaisir de jouer. Et l'ennui avec Killzone : Shadow Fall, c'est qu'il fait le pari de mettre de coté toutes ces astuces mais en gardant une IA de bas niveau, qui parfois ne bronche pas lorsqu'on passe sur son flanc mais qui peut soudainement se réveiller en enclenchant la panique dans tout le secteur alors qu'on était caché derrière un élément. En ressort une certaine frustration pour ceux souhaitant se la jouer 100 % infiltration, surtout que les checkpoints sont parfois très espacés au point de lasser les plus courageux qui finiront par prendre le pseudo gatling futuriste qui traîne dans le coin avant de foncer dans le tas. Dommage, car une approche tactique, c'est également un moyen de doubler facilement la durée de vie, qui reste tout de même dans la moyenne haute avec un peu moins de dix heures en mode normal, sans donc chercher à fouiller les quelques secrets cachés dans les niveaux (fichiers audio, comics...).Coté multijoueurs, là encore, on ne fait pas dans la révolution mais rien à dire coté qualité, surtout que la communauté est déjà bien présente permettant de se lancer dans n'importe quelle partie en l'espace de quelques secondes.

Six modes de jeu, dont on s'attardera surtout sur le Team Deathmatch (12 VS 12) et la Warzone (série de cinq missions à objectifs), le tout sur dix cartes très bien construites et qui ne donne que rarement la possibilité de jouer les snipers sans pouvoir être pris à revers ou de flanc. Une très bonne chose, sachant que l'on peut prendre en main trois classes, chacune disposant de son propre arsenal. Et histoire de maintenir la communauté, les développeurs ont fait le choix de mettre de coté l'expérience pour un système de défi (tuer x ennemis dans tel mode, tuer x ennemis avec chaque arme, relever x coéquipier...), sachant qu'il y en a plus de 1500 et que le tout servira à débloquer au fur et à mesure de nouvelles pièces d'équipement ou capacités. On rajoutera à cela que toutes les futurs cartes en DLC seront gratos, contrairement au mode Horde en coopération où il faudra passer par la carte bleue.


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Conclusion :


Pour les besoins de sortir absolument son jeu au lancement de la PlayStation 4, Guerilla est parvenu à sortir une très belle copie mais qui manque tout de même de finition, ne serait-ce que dans l'absence de mode coopération qui aurait permis de rendre la campagne un peu plus plaisante.


Pire : si on sent que l'équipe a tout fait pour ouvrir la licence au domaine de l'infiltration avec ses zones ouvertes et ses nouvelles possibilités coté gameplay, l'IA brise le fun au point de revenir au bourrinage.

Reste un multi très accrocheur et plutôt complet, le tout englobé d'une véritable claque technique montrant d'entrée la puissance de la machine.

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