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#CONCERT - Après l'Olympia et le Zénith, le rappeur Luidji fera l'Accor Arena le 20 novembre 2024 !

Après l'Olympia et le Zénith, Luidji fera l'Accor Arena le 20 novembre 2024

Ce nouvel album de Luidji, “Saison 00”, est celui d’un outsider, d’un artiste qui compte bien s’affranchir des codes. À ses mots mélancoliques, il veut donner des ailes, du relief. Prose noire et musique lumineuse. Luidji aime que les émotions se percutent ou s’enlacent, il joue avec les paradoxes pour mieux esquisser son identité. Quand il a commencé, dans le collectif Capsule Corp, il ne fallait pas chanter dans le rap, ni avouer ses failles. Il fallait être le plus fort, le plus beau, invincible. Viril et actif. Privilégier aux tripes l’égo. Luidji a un nombril comme tout le monde mais la vie lui a vite appris à le dépasser. Il a 32 ans aujourd’hui. Il laisse aux autres les étiquettes et les gimmicks. Son univers se nourrit d’autre chose. Luidji n’a besoin de personne pour s’avouer la réalité. Il est son premier juge.

Chez lui, et c’est peut-être pour ça que ses chansons sont aussi captivantes, inclassables, il s’agit de se livrer et se découvrir sans jamais se perdre.

Après quelques EP chez Wagram, une expérience peu concluante, Luidji signe son label, Foufoune Palace Bonjour, en licence chez Def Jam/Universal. Lorsqu’il écrit son premier album, “Tristesse Business : Saison 1”, sorti en 2019, il travaille aux urgences de nuit à Levallois.

“À l’époque, j’ai quelques titres qui circulent sur internet. Et je me pose pas mal de questions. Est-ce que je suis un artiste, un escroc, un imposteur, un génie ? Qu’est-ce que je vais dire sur 15 tracks, qui en a quelque chose à foutre de ma vie ? ” Il se cherche, découvre la page blanche, l’angoisse de dire ce qui a déjà été dit mille fois.

“Et je capte qu’en fait, la seule histoire que j’avais à raconter, c’était un triangle amoureux que j’avais vécu et qui m’avait vraiment retourné l’estomac, le cœur et le cerveau... Il choisit donc de n’être que lui-même dans ses titres. Il veut pouvoir regarder dans les yeux le monde, sans jouer un rôle, sans tricher. Les choses tournent bien. Il peut quitter son boulot, partir en tournée, croiser son public. Il ne l’appelle pas encore “son public” parce qu’il ne veut rien précipiter, parce qu’il a encore du mal à s’avouer qu’il est légitime, à sa place mais à chaque nouvelle date, il constate l’impact que peuvent avoir ses compositions sur l’autre.

“Foutu pour foutu, je vais faire la musique qui me plaît...”

Il comprend que la musique est avant tout une affaire de partage. Lui sur scène et les gens dans la salle ont tous vécu des choses difficiles, ont tous des fantômes, des blessures, le besoin viscéral d’avancer encore. Malgré les doutes, malgré un virus mondial, Luidji progresse. Il sort un nouvel EP, “Boscolo Exedra”, multiplie les concerts, plus de 80, blinde la Maroquinerie, la Cigale, il s’offre même deux dates à l’Olympia puis deux au Zénith de Paris, le premier affichant complet en à peine 24 heures, en mai dernier. Il sait que son prochain album sera une étape cruciale, il ne veut pas tourner en rond, devenir ce chanteur officiel des coeurs brisés.

Le défi l’excite, il aime quand les limites implosent. Ce premier album annonçait une trilogie. Mais Luidji n’aime pas les raccourcis ni les autoroutes. Il n’est pas là pour rentabiliser une formule. Et plutôt que d’écrire la saison 2, il choisit de remonter le temps et de s’atteler à la saison 00. Une façon pour lui de retrouver le gosse qu’il a été, d’extirper ses racines et de les exposer à la lumière. De bouleverser l’ordre des couloirs spatio-temporels. Ce deuxième album, et c’est très rare dans la musique hexagonale, croise la réalité et la fiction, des personnages et des êtres en chair et en os, on navigue sans cesse d’une dimension à l’autre et c’est assez vertigineux.,On peut par exemple entendre ici et là dans ce disque vortex son propre psychanalyste, son pote Tuerie sur un feat. On assiste comme en direct à la mue d’un artiste et donc d’un homme et c’est saisissant. Pas étonnant qu’un serpent décore son micro en concert...

#CONCERT - Après l'Olympia et le Zénith, le rappeur Luidji fera l'Accor Arena le 20 novembre 2024 !

Le soir de son second Zénith, plutôt que de terminer sur un banal rappel, Luidji diffuse un film de six minutes qu’il a co-réalisé. Un film fantastique devant autant à Tim Burton, au Thriller de Michael Jackson, l’artiste qu’il adorait gamin qu’à Guillermo Del Toro et à la mythologie et où l’on retrouve les 3 personnages de la saison 1. La sirène de la pochette, son ex et l’amie de son père qui lui a conseillé de faire une thérapie. Ce film est un passage. Une histoire de transformation, d’évolution. 4 années se sont écoulées depuis la saison 1. Il ne veut pas se contenter de balancer un nouveau titre pour faire saliver son audience. Non. Il tease, il convoque le désir. Le héros ne s’est pas noyé, il est toujours là, des serpents dans les cheveux et de la réminiscence plein les yeux. La saison 00 peut débuter. Il faut s’avouer les choses : les nouvelles chansons de Luidji ne ressemblent à aucune autre. Elles vivent, elles soufflent, elles surprennent, elles emmènent loin. Totalement organiques, -Luidji est ici accompagné de musiciens-, elles dessinent un monde multiple, jamais manichéen, magie palpable où les sentiments se mêlent comme les couleurs sur la palette d’un peintre. On pense bien sûr tout de suite à Basquiat et son obsession de ne jamais se répéter. On ne se demande pas si Luidji chante, rappe... on n’en a pas besoin. On a très vite envie de le suivre aveuglément jusqu’au bout de la saison, sans se soucier des genres, des styles, du mode d’emploi. On est littéralement happé par ces titres à tiroirs, par ces mystères qui se dévoilent. La copine de Luidji parle de “Prince qui ferait de la trap”. On pourrait aussi parler d’Erik Satie psychédélique. C’est un disque d’aventurier, sans frontière. Qui vient de très loin. Entre autres d’un voyage au Brésil de deux mois, entrepris pendant le covid, qui lui a ouvert l’esprit et c’est encore un euphémisme. La page blanche se noircit. Les idées pleuvent. Luidji sait ce qu’il a envie de dire et comment il veut le dire. La tournée qui suivra son périple brésilien finira de le convaincre qu’il est sur le bon chemin. Luidji a pris le temps nécessaire. Il ne voulait pas enregistrer à vide. S’il n’a rien à dire, il préfère le silence. C’est déjà la marque d’un vrai artiste. Ne rien gâcher par peur, de manquer par fébrilité. Il mêle ici rythmes tribaux et sonorités électroniques, souvenirs et visions, intime et universel. Il chante, il rappe, il mord et caresse, il aime et pleure, il brille et creuse. Quête perpétuelle d’un homme qui veut être en accord avec son temps et ce qu’il est au plus profond de lui-même. À la mythomanie stérile, il préfère la vérité, même quand elle fait mal. Ses chansons sont évidemment des épisodes. Elles pourraient tout aussi bien être les chapitres d’un livre. On veut savoir la suite. On ne décroche plus, impossible. Sur la pochette, on le découvre enfant, dans son costume d’écolier, la cravate de travers et le pantalon ballant. Cette photo est aussi un avertissement : le voyage va s’accomplir à rebours et vous allez écouter un homme qui accomplit enfin ses rêves de gosse, qu’il chante, tourne, réalise, orchestre les lumières de sa scénographie, développe sa marque de fringues. Vous allez rencontrer le Luidji d’avant, sa famille, les ombres avant la lumière. C’est très certainement d’abord pour lui qu’il a enregistré ce deuxième album. Égoïsme salutaire, obligatoire pour sonner juste. Il ne règle pas ses comptes, il tente de comprendre. Il sait qu’un homme qui ignore tout de son passé est condamné à l’errance.

Aux brumes de l’oubli.

Surtout, cet album-là lui a confirmé qu’il désire être pleinement dans le présent. Il veut témoigner, il veut graver tout ce qu’il expérimente depuis le succès. Ce sera dans Saison 02, qu’il travaille déjà au corps, sans le moindre doute. Luidji compose pour guérir, pour dépasser, pour comprendre, pour réparer très certainement. Il ne veut pas avoir de regrets. Il préfère se fabriquer ses propres souvenirs, il préfère la franchise aux aveuglements. Il ne joue toujours pas d’un instrument mais il jouera un jour du piano, qu’il a déjà acheté. Certitude. Il produira les autres. Il réalisera et jouera les acteurs. Il ira un jour en Haïti, terre de ses ancêtres et il en reviendra une nouvelle fois bouleversé, apte à écrire l’après.

Son destin n’est pas cette chose figée, frileuse mais bien une créature mouvante, curieuse, offerte à tous les vents, toutes les odyssées, sans peur. Quand il chante sur “Saison 00” des phrases comme “n’essaye pas de tout maîtriser” ou “je voulais juste qu’on m’aime un peu”, on devine que sa force, c’est sa capacité à accepter sa fragilité.

Ses fragilités.

À tendre la main à celui qu’il a été, qu’il est et celui qu’il sera. Rester en vie pour dépasser l’horizon. Dans ce disque, il y a du jazz, de la pop et du rap mutants, de la pluie, des bruits de pas, du sang et des larmes, un soleil qui parfois peut brûler, de l’amour, même quand il ne dit pas tout de suite son nom, des respirations, des divans où l’on renaît, des rétroviseurs et des plongeons.

Netflix ? Prime ? Et si on s’abonnait à Luidji ?

Source: Communiqué de presse

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